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Publié par SUPAP-FSU

 

Avec près de 90% de grévistes dans certains services et plus de 300 personnes réunies à midi devant la salle Olympes de Gouges (où se tenait la journée des intervenants sociaux), le mouvement de grève des Services Sociaux Polyvalents (SSP) et Permanences Sociales d’Accueil (PSA)du 8 décembre est une réussite.

Les agents, venus demander de meilleures conditions de travail et défendre un travail social en perte de sens, ont, face à l’absence de réponse de l’administration présente, bloqué les accès à la salle où se tenait la journée des intervenants sociaux. Ils ont été rejoints par des membres du collectif des EGATS (Etats Généraux Alternatifs du Travail Social), venus les soutenir.

Une délégation a finalement été reçue en fin de journée par Mme Pouyol (directrice du CASVP), Mme Benoit (sous directrice) et Mr Coppel (adjoint à la Sous Directrice des Interventions Sociales) qui envisagent de réfléchir au remplacement au compte-goutte des temps partiels, à assouplir l’accès aux 4 jours de récupération et ouvrir les négociations sur les indemnités,… quant à d’éventuelles créations de postes, elles ne se feraient que par redéploiements en supprimant des postes en Ehpad !!! Quant aux questions relatives au sens du travail social, elles leur échappent (Mr Coppel persistant à dire que Piaf est le cœur de métier des travailleurs sociaux !). Bref, rien de satisfaisant, même s’il y a une évolution certaine du discours de la direction qui n’avait rien concédé lors de la précédente rencontre avec les organisations syndicales.

Par leur mobilisation, les agents ont permis aux organisations syndicales (CGT-FO-CFDT-UNSA-SUD et SUPAP FSU) qui alertent depuis plusieurs mois la direction du CASVP (et auparavant de la DASES) sur la dégradation des conditions de travail dans les services sociaux, de ré-ouvrir des négociations. Les représentants syndicaux rencontreront très prochainement les élus pour faite suite à cette grève.

Désormais moins isolés et convaincus de leur capacité à s’unir pour faire poids face à l’administration, les agents seront, comme décidé lors des Assemblées Générales, appelés à poursuivre sur d’autres formes de mobilisation visant à alerter les parisiens et les élus sur le manque de moyens dont ils disposent pour accompagner les plus précaires.

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