Pas de chèque en blanc au nouveau Président !
Macron ministre avait inspiré des lois de régression sociale comme celle qui porte son nom ou la loi travail à laquelle nous nous sommes tous opposés il y a un an.
Dans la parfaite continuité de celle menée avec mépris depuis cinq ans, Macron Président mènera une politique accentuant toujours plus la destruction de nos acquis sociaux par son programme : mettre fin aux 35h, « réformer » la protection sociale, diminuer le nombre de fonctionnaires sous le prétexte d’une « modernisation » du service public (comme à la Ville de Paris !), aller encore plus loin, par ordonnances, dans la casse du code du travail.
Nous pouvons nous attendre à ce qu’il poursuive ou amplifie une politique d’austérité pour les catégories populaires, au nom de la liberté d’entreprendre, de la rigueur et de l’équilibre budgétaire. C’est justement cette politique qui fait le lit de la haine raciste.
Nous voulons une société socialement juste, accueillante, solidaire et fraternelle !
En cette période de crise, nous voulons remettre en avant les valeurs de tolérance, d’échange et de partage, qui sont fondamentales. La solidarité et l’égalité des droits pour toutes et tous, la valorisation du service public tant décrié, la défense de nos statuts, de l’emploi, des salaires, des retraites et des conditions de travail, la défense des libertés démocratiques, nous continuerons par la force du collectif à les défendre en actes et pas seulement en mots.
Il faut donc nous préparer à agir ensemble, pour défendre nos droits sociaux et démocratiques et si possible en obtenir de nouveaux. Dans leur majorité les conquêtes sociales n’ont jamais étés l’œuvre d’un gouvernement mais elles ont été arrachées par la population en mouvement. De même la préservation de vos droits, malmenés dans les administrations parisiennes comme au niveau national, dépend essentiellement de vous, de vos actions, de votre engagement aux côtés et au sein du mouvement syndical.
Adopté par le conseil syndical du SUPAP-FSU le 9/05/2017