Petite enfance, deux ans après le mouvement social parisien, où en sommes nous ?
Le mouvement de grève de 2015 des professionnelles de la DFPE a rassemblé des milliers de grévistes et a été relayé par une intersyndicale (SUPAP-FSU, CGT, UNSA, CFTC, FO, UCP) forte et unie avec des revendications communes.
Effectifs supplémentaires de chaque catégorie de professionnelles, 1 à 2 postes en plus dans les établissements de la petite enfance suivant les besoins afin de:
- Respecter les ratios d’encadrements auprès des enfants par des professionnelles diplômé(e)s et de sortir les adjointes et les EJE des ratios d’encadrements.
- Respecter les fiches de postes de chacun(e)s.
- Eviter une surcharge de travail, du stress qui engendre un mal-être, de la démotivation, et plus grave des TMS et des accidents.
- Permettre d' accorder à toutes les professionnelles qui le souhaitent un temps partiel et ne pas le déplacer pour nécessité de service.
- Respecter les temps de formation et de convocation à la médecine préventive.
Un poste administratif dans chaque établissement pour décharger les responsables et permettre de ne pas laisser sur le carreau des agents en attente d’un poste de reclassement lorsqu’elles ont choisis une reconversion administrative.
Un volant de remplacement pour permettre de palier aux problèmes temporaires de congés ou d’absences longues (utilisation du compte épargne temps, congés bonifiés, congés maladies, congés maternité…)
Lors des réunions avec l’administration, nous avons demandé également:
- Un accès à des parcours qualifiants et de qualité pour les agents qui souhaitent se réorienter ou qui ne peuvent plus exercer leur métier.
- Que les professionnelles en postes aménagés ne soient pas comptées dans les effectifs mais soient systématiquement doublées afin d’éviter l’aggravation de l’état de santé des agents.
Nous avons obtenu la mise en place de 270 agents dans le pôle remplacement et la création de 50 postes APS contractuelles entre janvier et mars pour pallier aux absences.
Nous constatons encore que les réponses apportées par la Ville de Paris ne sont pas entièrement satisfaisantes, ne correspondent pas complètement aux demandes des agents relayées par les syndicats et que la situation est toujours problématique sur de nombreux établissements.
LA SITUATION N’A PAS BEAUCOUP CHANGE… LES PROFESSIONNELLES CONTINUENT DE TRAVAILLER DANS DE MAUVAISES CONDITIONS AVEC DES PROBLEMES D’EFFECTIFS DANS BEAUCOUP D’ETABLISSEMENTS DE LA PETITE ENFANCE!