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Publié par SUPAP-FSU

Le syndicat SUPAP-FSU depuis de nombreux mois dénonce l’insécurité grandissante du site située au 11, rue du Pré à Paris 18ème.

Sécurité, Drogues, Prostitution, ce quartier de Paris fait figure de supermarché du sexe et de la drogue.

La mairie, tout  à ses spéculations immobilières, déplace les agents de différentes direction (six aujourd’hui) de  la Ville dans ce lieu sans vouloir prendre en compte l’inquiétude des agents ni les risques qu’ils encourent.

Dans la journée en effet  il n’est pas rare  de voir des personnes se piquer ;  cela est arrivé tout dernièrement à une agent de la Ville de Paris qui partait déjeuner.  De nombreuse fiches espri ont été envoyées sans que cela entraine une action de la part de la Ville de Paris. On y trouve : un nombre d’intrusions incalculable, un feu de détritus,  des personnes fumant  du crack à l’intérieur de l’enceinte, de l'usage de stupéfiants, des relations sexuelles avec préservatifs retrouvés sur le site, un portail forcé fréquemment, voire cassé.

La misère présente autour du lieu entraine aussi parfois l’installation de campement de fortune devant la porte.

Présence de personnes étrangères au service, quelquefois agressives  à l’intérieur de l’enceinte.

L’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses employés,  mais pas trop semble t-il  rue du pré maudit (puisque c’est son nom d’origine !) .

En effet Le secrétariat général, installé confortablement  à l’hôtel de Ville, en toute sécurité,   ferme les yeux sur le quotidien des personnels…et continue  à glorifier ce lieu quand les agents se plaignent d’y être affectés.

Les élus font les morts.

Faudra t-il un accident grave pour  voir tout ce beau monde réagir ?

La DILT qui gère normalement le site est totalement sous dimensionnée sur place, manque totalement de moyens et n’est pas réactive pour relayer le travail remarquable  de ses agents sur place.

Il y a quelques années la sécurité était assurée par un maitre-chien,  et plusieurs agents  de surveillance. Aujourd’hui, économie oblige, plus rien ! Est-ce normal alors que le nombre des agents concernés par les risques ne cesse d’augmenter ?

Cette situation  n’est cependant  pas tolérable ! Dans la vie  il n’y a pas que les jeux olympiques qui  sont importants comme semble le penser notre administration !  Il y a aussi des gens qui travaillent pour la collectivité et qui doivent pouvoir le faire sans avoir peur, sans courir le risque de se faire piquer par une seringue, de se faire violenter etc.

Le SUPAP-FSU a demandé au CHSCT de la DAC (et va le faire dans les autres directions),  la mise en place d’un comité de site afin que  les problèmes des agents des différentes directions soient centralisés  et  est une petite chance d’ être  traités. Mais il exige sans plus  attendre que des mesures immédiates soient prises en lien avec les agents  pour assurer leur sécurité :

  • la création de postes de surveillance 
  • recrutement d’agents pour la guérite proche de la grille,  des SIAP.
  • Des caméras qui fonctionnent puisque tel n’est pas le cas
  • Etc.

L’inaction est plus qu’une faute, elle pourrait se révéler une grave mise en danger des personnels. La mairie de Paris doit prendre toute ses responsabilités ! Nous saurons le lui rappeler et la poursuivre si un malheur arrivait.

Article du Parisien du 26 septembre

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