Discrimination et temps partiel
De plus en plus d’agents à temps partiel nous alertent sur les pressions dont ils sont victimes !
Nul ne peut vous demander de rattraper les heures où vous n’êtes pas là et donc pas payé ; d’assurer davantage de service public ; d’avoir moins de responsabilités ; d’effectuer un travail moins intéressant…
Ni l’administration, ni votre hiérarchie, ni vos collègues !
Vous bénéficiez d’un aménagement de poste, nul n’est censé vous le reprocher et vous ne devez pas vous sentir coupable. La santé est notre bien le plus précieux et nous devons la préserver, y compris au travail.
Ni la hiérarchie ni vos collègues ne peuvent remettre en cause les préconisations de votre médecin ou de la médecine du travail et vous culpabiliser. Le faire est une faute professionnelle et humaine. Si vous êtes en butte à de tels comportements, n’hésitez pas à le faire savoir à vos représentants syndicaux.
Si vous bénéficiez d’une décharge syndicale, vous travaillez certes en dehors de votre établissement MAIS dans l’intérêt collectif (défense des personnels, des conditions de travail, de nos métiers, présence aux différentes instances …)
Les temps partiels suivants sont de droit : à la naissance d’un enfant (jusqu’à ses 3 ans), en cas de handicap reconnu, pour des soins donnés à un membre de sa famille (conjoint, enfant, parent) et en cas de création ou de reprise d’entreprise.
Tous ces cas d’absence relèvent du droit des salariés et doivent être défendus et préservés dans une période où le droit du travail est gravement menacé.
Pour le SUPAP-FSU, les aménagements d’horaires doivent absolument être compensés par des embauches puisqu’elles sont connues et récurrentes.
La pression toujours plus grande dans le travail pousse à trouver des boucs émissaires et conduit à la division des équipes. Au contraire, nous devons avoir des exigences et des revendications collectives.