Petite enfance : et la reconnaissance …nom d’une pipe en bois !
Le gouvernement actuel a annoncé qu’il entendait à nouveau bloquer les rénumérations indiciaires des agents publics en 2017 et 2018, contrairement à ce qu'avait annoncé Emmanuel Macron avant de se faire élire : «J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant» (dans une lettre ouverte aux agents public publiée onze jours avant le 1er tour). Le Ministre de l’action et des comptes publics tente de justifier cette mesure en prétendant que les salaires augmentent déjà avec le déroulement des carrières des agents (avancements d’échelon ou de grade) : cela revient à accepter de dégrader sur le long terme les carrières et à nier la nécessaire valorisation de l’engagement professionnel des personnels.
Cela entraine une impression de non reconnaissance de nos professions et de notre dévouement au quotidien auprès des enfants et de leurs familles et une non reconnaissance de notre expérience lié à notre ancienneté.
La Ville de Paris compense en partie cette perte importante de pouvoir d’achat par des primes gagnées grace à des mouvements de grève important. Ces primes ne comptent que partiellement dans le calcul de nos retraites. Elles créent de grande inégalités entre les collègues.
Elles peuvent entrainer des malentendus entre les collègues, alors que la solidarité serait plus appropriée dans un contexte ou la reconnaissance de nos professions ne va pas de soi pour le gouvernement et la municipalité.
Le SUPAP-FSU demande à nouveau que :
- Le ratio de professionnelles soit respectés tous au long de l’année quel que soit le corps.
- Une professionnelle APS « soutien» en plus dans chaque structure.
Une APS et / ou une ATEPE en plus au cas où l’équipe comprendrait une collègue en poste aménagé ou porteuse de handicap. - Aucune ATEPE ne doit se retrouver seule à gérer toutes les tâches de son établissement ne serait ce qu’une journée.
Nota : les directrices, sont les seules responsables juridiquement en cas d’accident. Il leur appartient de décider de la fermeture d’une section ou de l'établisemnt si les ratios d’encadrement ne sont pas respectés.