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Publié par SUPAP-FSU

INDEMNITE DES DIRECTEURS DE CENTRE DE LOISIRS D’ETE

Suite à la campagne d’été, de nombreux directeurs de CLE ont perçu la prime d’adjoint (code 416, 20,98 euros/jour) au lieu de la prime de directeur (code 415, 32,95 euros/jour).

En effet, sur certaines CASPE, les directeurs de centre de loisirs d’été BAFD en cours perçoivent depuis des années la prime prévue pour les adjoints au directeur. D’autres circonscriptions rémunèrent comme directeur les collègues en situation de direction, qu’ils soient BAFD en cours ou complet.

D’un point de vue règlementaire, et c’est ce qui compte pour l’administration, ces deux indemnités doivent être versées aux agents en fonction du seul critère des fonctions exercées, comme le confirme la délibération du Conseil de Paris 2013 DRH 79, ci-jointe.

Les conditions d’attribution de ces indemnités n’ont pas changé depuis cette délibération. Seuls les montants ont évolué, augmentant respectivement de 10 centimes pour la prime de directeur et de 6 centimes d’euros pour la prime d’adjoint !

Nous demandons à la DASCO le versement rétroactif du complément de l’indemnité versée aux directeurs de CLE, BAFD en cours, n’ayant bénéficié que de la prime d’adjoint cet été.

REMUNERATION DES LAUREATS AAP ANCIENNEMENT REV INTERIMAIRES

Pour les lauréats du dernier concours AAP, nouveaux REV B, c’est la déception, pour ne pas dire plus, à la découverte de leur fiche de paie de septembre.

Certes il manque la NBI de 15 points dont doivent bénéficier les REV B, les CASPE n’ayant pas eu le temps de saisir les arrêtés pour la majorité des collègues. Celle-ci sera versée rétroactivement sur la fiche de paie d’octobre, du moins nous l’espérons.

Mais, même en prenant en compte cette NBI, on constate une quasi-stagnation de la rémunération des REV B anciennement REV intérimaires.

D’un côté, les collègues bénéficient bien d’une augmentation, variable selon les situations individuelles, de leur traitement budgétaire, de leur indemnité de résidence et de leur NBI, mais de l’autre, on constate une diminution conséquente du régime indemnitaire.

La prime de fonction perçue par ces collègues nouvellement AAP ne compensant pas, loin de là, l’ensemble des primes qu’ils percevaient comme AAAS REV intérimaires (IAT 1, IAT 1-T1, IAT 1-T2, IAT 2, ISR DPA de 108 euros, prime d’exécution de 79 euros, prime d’exécution pour passage aux 35 heures de 60 euro).

Après analyse des fiches de paies d’une dizaine de collègues aux parcours variés (ancienneté à la Ville et dans l’animation, nombre d’années passées comme encadrants DPA ou REV intérimaires), on constate une augmentation allant de 1 euro à 35 euros brut mensuel !!!

La Ville n’est pas dans l’illégalité en pratiquant de la sorte, même si ce n’est pas une situation satisfaisante. Notons quand même que le maintien intégral du régime indemnitaire des REV intérimaires aurait eu pour conséquence de leur faire percevoir une prime de fonction supérieure à celle perçue par les REV B nommés depuis 2013, pour certains directeurs de centre de loisirs depuis plus de 30 ans, ce qui n’aurait pas non plus été satisfaisant. Les choses sont rarement simples.

En tout cas, les futurs lauréats des deux prochains concours AAP doivent être informés qu’ils ne bénéficieront pas d’une augmentation importante à leur nomination. Ceux qui ont encore une longue carrière profiteront en revanche d’une grille indiciaire plus attrayante sur le long terme.

Nous avons par ailleurs bien à l’esprit que ces questions de rémunération sont secondaires pour les collègues REV intérimaires qui ont avant tout comme priorité de conserver le poste d’encadrant qu’ils occupent et pour lequel ils donnent satisfaction à leur employeur depuis des années. Raison pour laquelle nous demandions leur passage en B via un examen professionnel. Nous leur souhaitons de réussir aux prochains concours à venir.

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