Primes : quand la DRH centrale organise le désordre à la direction des affaires culturelles
Primes : pour essayer de s’y retrouver !
Beaucoup de collègues nous demandent des explications sur la question de la revalorisation des primes pour les ASBM, notamment les stagiaires entrés à des dates différentes et qui ont eu la désagréable surprise de ne rien toucher s’ils n’étaient pas présents au 31 décembre 2016.
Pour mémoire nous devons rappeler :
- Que le supap-fsu a dénoncé le fait que les corps de bibliothécaires et d’ASBM soient discriminés au niveau de leurs régimes indemnitaires par rapport aux autres corps.
- Qu’au sein de ces corps, les plus anciens soient encore plus discriminés, notamment certains agents de classe exceptionnelle dont les primes sont inférieures à celles des ASBM de classe normale.
- Que l’augmentation très faible de l’enveloppe ne permet pas de réajuster les primes des agents en postes compte tenu que celle des nouveaux entrants dans le corps arrivant par détachement ou de certains promus sont supérieures.
Une lutte a été engagée en intersyndicale pour obtenir une revalorisation mais les discussions et la négociation n’ont pu aboutir la Ville ne souhaitant pas une remise à niveau générale et un rééquilibrage profond. La signature par la seule CFDT d’un accord bâtard et très loin des revendications demandées a entériné la fin des discussions pour la Ville. Aujourd’hui nous payons le prix de cette manière de mener ou plutôt de ne pas mener le dialogue social.
La DRH de la Ville a depuis décidé de prendre la date du 31 décembre 2016 pour décider qui aurait droit ou pas à cette prime. Une absurdité de plus pour faire de petites économies qui crée une discrimination aberrante entre des agents entrés dans le corps en décembre 2016 et d’autres entrés en février 2017.
Le SUPAP-FSU est intervenu pour demander de revoir les choses et que la prime soit versée au prorata des mois de présence, seule manière de mettre un peu d’ordre dans le désordre programmé par l’administration centrale. Nous allons défendre ce point de vue avec tous ceux qui le partagent.
Le SUPAP-FSU ne se satisfait pas non plus des décisions prises par l’administration. La revalorisation obtenue ne permet ni la reconnaissance de notre travail, ni de nos métiers, ni la fin des discriminations dont nous sommes victimes.
Nous souhaitons que 2018 ne soit pas une année blanche mais permette d’avancer vers un peu plus de justice, d’égalité entre les métiers et que les primes des collègues les plus anciens soient réajustées. Pour cela il faut ouvrir de nouvelles discussions. C’est ce que nous demandons à la Maire de Paris.