Affaires culturelles : des actes Monsieur Julliard pas des discours !
Parlons de nos régimes indemnitaires
Nous nous sommes réjouis de la maigre revalorisation obtenue pour les ASBM en 2017 et 2019
Mais nous n'acceptons pas au SUPAP-FSU que rien ne soit prévu pour 2018, surtout quand on voit que finalement les inégalités sont maintenues, voire aggravées et que nous sommes toujours les pauvres de l’administration parisienne.
Pour 2018, le SUPAP demande que les grades soient pris en compte dans le montant des IFTS, en effet pour la filière administrative des paliers sont prévus au changement de grade mais pour la filière culturelle rien !
De plus si on étudie les montants réels, on remarque que les ASBM de classe exceptionnelle sont ceux qui finalement ont les régimes indemnitaires les plus bas de la catégorie B
Depuis 2013 nous menons une véritable bataille sur le sujet des régimes indemnitaires qui malheureusement n’a pas pu aller jusqu’au bout car l’administration n’a pas voulu régler les injustices et s’est servie du prétexte qu’un syndicat avait signé l’accord proposé en 2017 pour ne pas poursuivre les négociations ! Accord qui d’ailleurs n’a aucune valeur légale !
On remarque que les classes exceptionnelles en moyenne ont moins que les ASBM de classe normale.
Le SUPAP souhaite avec vous tous aller au bout du processus, que 2018 ne soit pas une année blanche mais qu’on la mette à profit pour mettre en place un véritable plan de carrière avec un pyramidage selon les catégories comme cela existe pour les autres corps de l’administration parisienne.
Nous demandons donc une augmentation au changement de grade comme c’est prévu pour les administratifs soit :
- 400 euros pour le passage au grade d’ASBM de classe supérieure et 600 euros pour le passage au grade d’ASBM de classe exceptionnelle.
- Une augmentation immédiate de ce montant pour les agents actuellement dans ces grades qui n’en ont pas bénéficié sinon les inégalités vont encore s’accentuer et les grand perdants seront toujours les anciens si dépréciés par la Ville de Paris.
De plus
Le SUPAP-FSU défend toujours l’égalité entre les filières masculines et dites féminines, c’est pourquoi il demande à la Maire de Paris et à son administration d’ouvrir une négociation globale sur le sujet.
Le 8 mars pourrait être la bonne date pour ouvrir la discussion. Nous serons présents pour nous faire entendre !