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Publié par SUPAP-FSU

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu le 27 mars un avis sur l’électrohypersensibilité, ou EHS.

L’Agence de sécurité sanitaire a réuni un groupe de travail de quarante experts de plusieurs disciplines (épidémiologie, médecine, biologie, dosimétrie, sciences humaines et sociales) qui, pendant quatre ans, ont analysé l’ensemble de la littérature scientifique disponible, mais aussi auditionné des médecins hospitaliers et généralistes, des associations et collectifs de citoyens, des élus et, bien sûr, des électrosensibles.

La première conclusion du groupe d’expertise est que « les douleurs et la souffrance formulées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue ». Une position qui, à l’opposé d’un déni du mal-être des personnes concernées, constitue une reconnaissance des difficultés qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne.

Combien de personnes souffrent d’électrohypersensibilité ? L’Anses avance un chiffre fondé sur les études scientifiques les plus récentes. Il suggère une prévalence (nombre de cas au sein de la population) de l’ordre de 5 %, soit un total – considérable – d’environ 3,3 millions de Français souffrant, sous une forme ou sous une autre et à des degrés variables, de sensibilité exacerbée aux ondes électromagnétiques.

Les conclusions de l’anses invitent à poursuivre les recherches, à améliorer la prise en charge et à former les professionnels de santé.

Nos employeurs doivent sortir du déni, qui consiste notamment à «psychiatriser» les collègues concernés et rechercher systématiquement des solutions d’aménagement de poste permettant de continuer à travailler dans des conditions satisfaisantes…On en est très loin encore !

Lire ICI le résumé des conclusions et le rapport.

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