Déjà 10 jours de grève aux Catacombes !
Soutien aux revendications des personnels des catacombes
Pour sortir du conflit l’EPPM doit répondre aux demandes et faire des propositions !
Le SUPAP-FSU soutient les revendications :
- Revalorisation des primes liées au travail pénible soit 200 euros par mois
- Recrutement massif pour éviter les situations insupportable de sous-effectif, soit le doublement des effectifs.
- Des équipements de protection adaptés
- Une prime de panier
- Une amélioration significative des conditions de travail.
Pour sortir de la crise, la direction de l’EPPM ne doit pas organiser des réunions qui excluent les grévistes ni l’un des syndicats qui dépose les préavis de grève et participe à la lutte.
Pour le SUPAP-FSU Il faut parler des sujets posés par les personnels eux-mêmes.
Nous regrettons donc l’organisation d’une réunion qui vise à impliquer dans la solution aux problèmes un syndicat, l’UNSA, qui s’est plus mobilisé pour empêcher le mouvement que pour l’aider.
La position prise à l’AG des personnels de boycotter cette réunion où étaient conviés tous les syndicats, sauf un, est donc parfaitement compréhensible !
Pour toutes ces raisons, le SUPAP-FSU a décidé de ne pas participer à cette réunion de diversion et de ne pas se substituer au mouvement des personnels eux-mêmes.
Nous ne sommes cependant pas partisans de perdre l’objectif des revendications pour nous engager dans une guerre entre syndicats. L’unité dans l’action, le souci de rassembler fait partie du rapport de force à développer pour parvenir au succès.
Les personnels de l’ensemble des musées ont de bonnes raisons de se sentir solidaires de cette lutte et d’apporter leur soutien. Une caisse de grève existe pour les aider.
Les conditions de travail et les nouveaux rythmes de travail imposés par la direction de l’EPPM et M Julliard aux agents d’accueil et de caisse sont extrêmement régressifs et nocifs pour la santé des agents. Nos collègues des catacombes montrent la voie à suivre.