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Publié par SUPAP-FSU

Le premier adjoint à la Maire de Paris, chargé des finances a fait le point avant le Conseil de Paris avec le journal Le Parisien sur les finances de l’Hôtel de Ville où « tous les indicateurs sont au vert » selon lui.

Le recours à l’emprunt, très limité l’an dernier, sera nul cette année, annonce notre élu !

Bonne nouvelle,  on s’amuse manifestement plus aux finances qu’aux ressources humaines sur lequel notre ancien adjoint  chargé de ces fonctions pendant la précédente mandature révèle courageusement au journal Libération le 13 mai « le poste d’adjoint au Maire chargé des ressources humaines de Paris est chiantissime, chronophage et sans visibilité médiatique ». Respect !

En attendant avec des dépenses de fonctionnement vertueusement limitées à un niveau inférieur à celui imposé par l’Etat, comme indiqué au journal le Parisien, c’est les moyens humains des services et les personnels qui trinquent à un niveau sans précédent.

« C’est un document que nous considérons extrêmement bon » annonce Emmanuel Grégoire avant la présentation l au Conseil de Paris, du compte administratif 2018, qui répertorie l’argent effectivement dépensé et perçu par la Ville l’an dernier. L’élu annonce notamment que la dette, souvent pointée par l’opposition, est «  stabilisée ».

L’élu annonce qu’ « après une très bonne année 2017,  un haut niveau de résultats en 2018. La différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement, ce qu’on appelle l’épargne brute, se situe à 631 M€ : c’est très élevé. Nous sommes arrivés à financer plus de 90 % de nos investissements, grâce à nos ressources. Conséquence : nous avons eu besoin d’emprunter beaucoup moins »

« L’an dernier, nous n’avons augmenté la dette que de 200 M€ là où nous avions envisagé de l’augmenter de 600 M€. C’est donc trois fois moins de dette que prévu et le montant le plus bas depuis 2011. Et la maire de Paris m’a fixé pour objectif cette année de ne pas du tout augmenter la dette en 2019, ce qui est inédit depuis 2001. La dette de la Ville est désormais stabilisée. »

« La dette sera autour de 6 Mds€ à la fin de la mandature. Ce qui permet au passage de tordre définitivement le cou au faux procès fait par l’opposition de droite qui nous annonçait 8 Mds€ de dette. Et je rappelle que ce résultat a été obtenu en respectant les engagements très forts pris par la maire : la non-augmentation des impôts locaux pour préserver le pouvoir d'achat des Parisiens et la réalisation du programme d’investissement de 10 Mds€ sur la  mandature

Pour faire des économies, nous avons ajusté au maximum les programmes d’investissement pour diminuer les coûts. Nous avons aussi fortement maîtrisé nos dépenses de fonctionnement qui n’ont augmenté que de 0,46 % l’an dernier, un niveau beaucoup plus modeste que ce que nous autorisait l’Etat. C’est vrai que l’on a bénéficié des recettes intéressantes grâce aux droits de mutation (NDLR : taxes perçues lors des transactions immobilières) qui se montent à 1,5Mds en 2018. Enfin, on a cédé certains de nos actifs (propriétés, terrains, droits à construire…). Paris a un patrimoine considérable que la Cour des comptes estime à 35 Mds€. »

« Paris reste l’une des grandes villes parmi les moins endettées de France. Sa capacité de désendettement est stable à 9,38 années, soit très nettement en deçà du plafond conseillé des douze ans. Donc tous les indicateurs sont au vert, ce qui a été confirmé par les agences de notation qui nous attribuent la meilleure note possible. Et encore une fois, c’est vertueux. Les Parisiens voient qu’on s’endette utilement pour financer des équipements publics : du logement social, des crèches, des rénovations d’école, des créations de bibliothèque, des réaménagements de l’espace public… Si on veut que Paris reste une ville attractive, il faut créer des services publics »

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