RETOUR DES AAS espaces verts de la DPSP à la DEVE ?
Retour des AAS espaces verts de la DPSP à la DEVE ?
Ce questionnement a été plusieurs fois posé sur la place publique ses derniers jours par quatre syndicats.
À la demande de nombreux AAS, nous allons rappeler quelques réalités et un passif oubliés par certains amnésiques.
Ces syndicalistes demandent le retour des AAS à la DEVE ou à la DDCT ! Il est vrai que ces syndicalistes étaient bien à la DEVE ! Le Service d’Exploitation des Jardins pouvait être si…. tolérant avec certains syndicalistes qui prenaient beaucoup plus d’heures syndicales que celles auxquelles ils avaient droit !
S’il faut être plus précis, cela ne nous pose aucun problème : nous avons en réserve quelques documents… administratifs !
Alors que ces quelques ex privilégiés de la DEVE s’agitent dans l’espoir fou de retourner un jour à la DEVE : c’est humain. Stupide, mais humain.
Par ailleurs nous comprenons tellement la nostalgie, les regrets de certains ! De certains seulement, car pour les agents qui ne sont pas amnésiques comment oublier que la DEVE n’a jamais eu la moindre considération pour « les gardes » ! Appellation péjorative dans la bouche de ceux qui se considéraient comme des professionnels, alors que pour beaucoup d’entre eux « les gardes », « ils n’avaient pas un vrai métier » !
Nous, au SUPAP-FSU, nous n’avons rien oublié. A la DEVE les AAS étaient, par beaucoup, considérés comme des agents de troisième zone !
Mais tout n’est pas perdu pour ces nostalgiques ! Le SUPAP-FSU a phosphoré pour eux et, EURÊKA ! Bingo ! Nous avons trouvé la solution !
v La DEVE a besoin d’agents de la surveillance dans les cimetières. Que les nostalgiques fassent leur demande de mutation ! « Notre belle jardinière » comme certains privilégiés nommaient leur chère DEVE recrute des AAS ! Évidemment quelques cadres « arrangeants » du temps d’avant ne sont plus là… Alors ? Toujours partant ? Chiche ! Et puis à la Toussaint toutes ces chrysanthèmes, c’est si beau !
Basta les regrets illusoires. Parlons un peu du présent. Là encore pas de bla bla ! Le ridicule ne tue pas mais il décrédibilise ! Sauf pour le fonctionnel parfois, les revendications syndicales et les négociations pour leur aboutissement relèvent, au principal, de la Mairie centrale et non pas des Directions sectorielles. Exemples :
Paiement des dimanches et des jours fériés :
Rémunérer les dimanches et jours fériés alors que les agents étaient, par décision administrative, confinés chez eux en « ASA » fût une décision prise par l’adjointe chargée des personnels et de la DRH, Madame LEVIEUX. Lors de ces discutions, pour justifier le paiement du salaire (traitement budgétaire plus primes) le SUPAP-FSU a informé l’adjointe sectorielle que les jours qui auraient dû être normalement travaillés étaient inscrit sur le planning annuel des agents et que celui-ci avait été fixé en début d’année, avant le confinement, et que le principe selon lequel les agents empêchés de venir travailler par décision de l’employeur ne devaient subir aucune perte de salaire.
Madame Véronique LEVIEUX, reconnaissant la justesse de notre argument, a donc décidée que les agents concernés ne subiraient aucune perte de salaire. C’est net et précis ! Pas de baratin !
RC bloqués :
Malgré une demande portée par tous les syndicats, la Municipalité a refusé que les Repos Compensateur soient crédités au bénéfice des agents alors qu’ils étaient en confinement chez eux. Nous avons pris acte de cette décision.
Sur ces deux points importants – le salaire et les RC pendant la pandémie – nous avions gagné sur le plus important : pas de baisse de salaire malgré l’absence de service fait.
Quelques rares Directions sectorielles, ici où là, ont eu du mal à obéir aux instructions pourtant claires de la municipalité. Il serait normal que ces « électrons libres » se fassent rappeler à l’ordre par la municipalité.
Nettoyage des tenues d’uniformes :
Nous avions obtenu de la DEVE un accord très positif pour que les agents de la surveillance bénéficient d’un système de nettoyage des uniformes par le biais de certains pressings. Les tenues d’uniforme sont la propriété d’employeur, pas du salarié en conséquence c’est à l’employeur d’assurer la qualité, le renouvellement et l’entretien de ces uniformes.
Pour le SUPAP-FSU : Ce dossier doit être négocié pour tous les personnels en tenue d’uniforme de la DPSP : AAS (mairies, bâtiments, espaces verts, médiation), ISVP, ASP, TSEP et Contrôleurs.
Pour conclure :
À la ville de Paris, dès l’automne, sera renégocié l’accord sur la RTT ! Cette renégociation voulue par les politiques n’a pas pour objet d’améliorer la situation des personnels : c’est une évidence ! Alors souhaitons-nous des négociateurs compétents, intelligents et crédibles. La Loi sur la « modernisation » de la fonction publique est, par certaine de ses dispositions, une machine de guerre contre les fonctionnaires.
Dans le secteur privé un chômage de masse commence déjà à faire ses ravages ; cela risque de créer une animosité grandissante vis-à-vis des fonctionnaires trop facilement accusés d’être des nantis-fainéants !!
Les populistes de tous poils, adeptes des : « yavaika…Ifokon…yapluka … » vont pouvoir donner de la voix et jouer de la misère et des angoisses du peuple !Il nous faudra faire preuve de maturité…si possible ! En attendant, Bonnes vacances à tous !!
Paname le 3 juillet 2020