Gardien.ne.s vacataires sur postes permanents : les collègues doivent être titularisé.e.s ou contractualisé.e.s !!!
Stop à la vacation illégale et à la précarité des gardiens.ne.s !
Hormis les situations de remplacements ponctuels de gardiens titulaires pour lesquelles la Ville de Paris peut exceptionnellement justifier du recours à la vacation, les centaines de situation où les collègues sont rémunéré.e.s à la vacation sur des postes fixes de gardien.ne.s de jour sont illégales, et la Ville le sait bien ! Stop !
En 2013, 4 gardiens vacataires avaient travaillé plus de 910h dans l’année. Ces chiffres ont augmenté de manière exponentielle chaque année pour atteindre…513 en 2019 !
Les gardiens vacataires sur postes fixes travaillant en binôme dans la grande majorité des cas, cela signifie qu’il y a au moins 250 écoles sans gardien titulaire…et donc sans usage possible d’un appartement de fonction !
Cette situation ne peut plus durer, d’autant que la situation s’aggrave d’année en année. À chaque départ à la retraite d’un collègue titulaire, l’appartement de fonction reste vacant en attente d’une rénovation qui prend généralement plusieurs années ! D’où le recours à la vacation…et l’aggravation de la précarité sur notre direction !
Le SUPAP-FSU demande la titularisation ou la contractualisation de l’ensemble de ces collègues. Les gardien.ne.s vacataires sont limité.e.s, de manière arbitraire, à 1 350 heures annuelles de vacation (alors que des animateurs.trices vacataires n’ont aucune limite d’heures).
Nous revendiquons :
- La titularisation des collègues de nationalité française ou communauté européenne en tant que gardiens logés ou non logés.
- La contractualisation en CDI des collègues qui ne peuvent pas être tiularisé.e.s en raison de leur nationalité (transformation des 1 350 heures de vacations en contrat à 87% par exemple). Le statut particulier de la Ville de Paris ne permet pas les CDI à 100%, mais uniquement des CDD (contrats à durée déterminée) qui sont une autre forme de précarité.
- La remise en état rapide des appartements de fonction vacants pour permettre le logement d’un maximum de gardien-ne-s d’écoles.