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Publié par SUPAP-FSU

Suite au dépôt d'un préavis de grève et l'appel de l'AG des personnels, près de 150 collègues se sont rassemblé.es ce jeudi 9 décembre dans la cour du siège de la DAC.

La veille, sous prétexte sanitaire l'administration avait imposé la délocalisation du CHSCT et son passage en réunion mixte présentiel/distanciel.

La majorité des représentant.es du personnel a alors décidé de ne pas siéger. Report du CHSCT !

A Albret, les personnels ont demandé que la directrice et l'élue viennent les rencontrer ! Une délégation a finalement été reçue (représentant.es des personnels et collègues présent.es). Des représentant.es avaient aussi été reçu.es mardi sur la base du préavis de grève.

Quelques éléments de "réponse" de l'administration:

La DAC et ses responsables disent prendre la mesure des difficultés rencontrées, mais leurs réponses restent totalement insuffisantes.

- Sur plus de 100 postes vacants, une soixantaine de recrutements est en cours mais la plupart concerne des collègues déjà présent.es dans le réseau (passage de C en B).
Et nous n'avons aucune assurance que le prochain recrutement sans concours de collègues de C soit à la hauteur des besoins maintenus.

Pour répondre aux besoins liés aux multiples missions des bibliothécaires et à l'ouverture de nouveaux établissements, la création de nouveaux postes est indispensable. Cela relève de l'exécutif parisien (qui veut créer 5000 postes de policiers municipaux). Mais l'élue ne répond pas sur ce point !

- Par rapport à la gestion des sous-effectifs et des conditions de travail, la DAC affirme que la sollicitation de collègues priés d'aller remplacer dans un établissement proche était de caractère exceptionnel et ne peut se faire que sur la base du volontariat.

Dont acte, nous ne sommes pas obligés d'aller combler le manque de personnel au jour le jour. Ce bricolage ne devrait pas avoir lieu d'être !

En situation de sous-effectif, des équipes et des directions se voient refuser des fermetures et sont de plus en plus contraintes de fonctionner en mode dégradé (fermeture de salles, tout le monde posté en service public en dépit du bon sens). Interpellée sur ce point, l’administration n’a rien à nous dire.

- Pour la DAC, l'exécutif parisien n'entend pas changer les modalités de contrôle du passe sanitaire contrairement à ce que qui s'est fait dans d'autres villes (pas de contrôle pour les 12-17ans, machines d'auto-contrôle à Grenoble) ou dans des entreprises (à la SNCF des "contrôles aléatoires possibles").

Concernant les collègues qui ne disposent pas de passe sanitaire, la DAC affirme qu'à ce jour aucune suspension n'a été effectuée (en réalité, des collègues ont bien vu leur salaire suspendu, ou après avoir épuisé leurs congés des collègues sont contraints de se mettre en arrêt maladie, en grève ou en dispo). La DAC affirme aussi que pour l'heure la seule solution qui peut être envisagée (sans garantie) est une mobilité à la DAC (établissements qui ne contrôlent pas le passe, mais uniquement sur des postes déjà existants et vacants). Elle se dit prête à recevoir les agent.es concerné.es pour discuter de leur situation.

- L'augmentation du niveau de sujétion des bibliothécaires travaillant le samedi (réduction du temps de travail de niveau 2) qui pourrait compenser partiellement la perte des 8 jours est renvoyée aux arbitrages de la DRH Ville de Paris (le secrétaire général de la Ville vient d'admettre la possible réouverture de négociations en cas d'échec pour maintenir les 3 jours communs de sujétion).

Concernant le nouveau cycle de travail à la DAC, une précision importante est enfin apportée : le droit des agent.es des bibliothèques de prêt de badger dès 8h55.

L’existence d'un planning type par agent.e n'interdit pas à l'agent.e cette arrivée anticipée et ce planning peut intégrer un départ anticipé mordant sur une plage fixe du matin ou de l'après-midi.

Mais les demandes de rétablissement des temps de trajet pour aller à la cantine et de tickets restaurant pour le samedi sont renvoyées à une éventuelle décision de la Ville. La DAC se contredit : elle affirme que le temps de trajet n’est pas légal tout en accordant un temps de trajet très insuffisant (15 minutes pour l’aller-retour) à une poignée d’établissements. 

En résumé, si les agent.es ont obtenu quelques éclaircissements, sur l'essentiel le compte n'y est pas, il faut continuer à se mobiliser (effectifs, temps de travail, pause méridienne).

Participons à la grève intersyndicale Ville de Paris « Pas une minute de plus »

ce mardi 14 décembre Rassemblement 11h30 place St Gervais (Hôtel de Ville)

Regroupons-nous  derrière la banderole "Bibliothécaires en colère "

Préavis de grève déposé :

on peut faire grève une heure, une demi-journée, un journée

(on peut aussi participer au rassemblement sur la pause déjeuner)

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