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Être une femme dans les services opérationnels de la DPE
Beaucoup reste à faire pour le respect et l’égalité de traitement !
Le sexisme existe-t-il à la DPE ?
bien évidement mais à la DPE , comme dans toute la société, secteur d’activités très physiques et historiquement réservés aux hommes, le combat pour le respect et l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes doit faire l’objet d’attention et d’une volonté politique et administrative plus que particulière.
Comment se manifeste le sexisme dans la vie de tous les jours au travail ? De différentes manières : par des réflexions, des plaisanteries stupides, des petites histoires de macho, parfois, lors de désaccords une volonté plus ou moins consciente de « rouler des mécaniques », de « bomber le torse » somme toute d’intimider comme diraient certains « le sexe dit faible » !.
Il est évident que ces comportements inacceptables doivent évoluer, et de manière positive et très… très… rapidement, il y a urgence !
Et l’employeur (la ville et l’administration), sa responsabilité est engagée concernant le respect et l’égalité entre les femmes et les hommes placés sous leur autorité !
- En cas de problème sexiste subi par une femme ce n’est pas à la victime de « partir » au motif de la protéger c’est pour le SUPAP-FSU une double peine….. C’est le macho qui doit être déplacé et sanctionné. Ce point n’est pas négociable !
- Choix des postes pour la mobilité : Le simple fait qu’une grande majorité des locaux sociaux de la DPE ne soient pas tous adaptés pour la mixité femmes/ hommes, restreint de fait l’offre de mobilité pour ces dernières. Exemple : à l’AS 18ème pas de vestiaires ni de douches pour les femmes, donc l’atelier AS 18ème est de fait réservé aux hommes ! Pour solutionner définitivement cet espace de discrimination la ville doit faire mettre aux normes ses ateliers, afin que les personnels féminins de la DPE puissent profiter de mobilités et de déroulés de carrière comme leurs homologues masculins.
- Afin de traiter au plus juste les problématiques femmes/hommes, nous demandons la mise en place de cellules d’écoute spécifique pour les femmes au sein de la DPE. Le SUPAP-FSU refuse toute discrimination fondée sur le genre.