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Publié par SUPAP-FSU

                                                                                   Mercredi 9 mars 2022

Madame la Directrice,

Nous vous informons que notre demande de Médiation initiée le 05 janvier 2021 n'a abouti pour le moment à rien. 

Depuis  la convocation de médiation, nous sommes trainés de psychologue en psychologue du travail.

Nous revenons vers vous afin de mettre au point une vraie médiation globale, en effet les parties prenantes de ce conflit, sont d’une part les agents et d’autre part la chaîne de commandement.

La médiation globale doit avoir pour objectif de régler d’une par les différends possibles entre les agents, mais également les divergences entre la vision du travail par les agents et la représentation et la vision qu’en ont la hiérarchie.

Cette médiation doit aboutir à instaurer un « management participatif », où les agents puissent s’exprimer, participer à la bonne marche du service, en n’étant pas de simples exécutants mais des agents qui forts de leur expérience, de leur savoir-faire peuvent faire des propositions constructives et même émettre des critiques et surtout être entendus.

Même si les psychologues médiateurs peuvent animer, conduire le débat, ils ont un rôle « neutre » de facilitateur et d’animateur, il faut que lors d’une véritable médiation, les agents et leur hiérarchie puisent échangent sur leur travail.

Mme la Directrice, nous vous avions évoqué dans notre dernier courrier du 04 octobre 2021,  les dysfonctionnements et les mauvaises conditions de travail, mais  vous n'aviez pas pris en compte ces problèmes dans la brigade centre.

Nous vous réitérons de nouveau les problèmes antérieurs :

  • Une hiérarchie  hautaine
  • Une  absence de tout dialogue avec les agents

Ce management « toxique » a entraîné une grande souffrance au travail,  à un tel point que 5 de nos collègues ont quitté notre brigade, et un collègue en longue maladie qui ne veut plus retourner à la brigade.

 Nous tenons à  vous préciser que ce n’était pas un problème  d’entente entre collègues, mais les tensions entre nous sont largement dues à un management « défaillant » qui met la « pression » sur les agents, notamment une forme de course à la productivité, une culture du résultat mais sans les moyens humains et matériels.

Comme certains  vous ont informé, actuellement, il n’y a plus « d’encadrement » pérenne.

Mme la Directrice nous vous demandons de bien vouloir rétablir le Dialogue avec le SAM  de la DRH afin que la médiation nous permette d’avoir un dialogue avec  notre hiérarchie.

Nous pensons qu’il y a lieu de faire un véritable « diagnostic de service » et une démarche « QVT » qualité de vie au travail. Dans d’autres collectivités, des services ont mené à bien ces démarches.

La direction générale de l’administration et de la fonction publique, ont publié des guides très intéressants

Mener à bien la transformation d’un service, la conduite du changement

Démarche qualité de vie au travail

Méthodologie de transformation d’un service public , la méthode SWOTT

Nous agents de la brigade centre, épaulés par le syndicat SUPAP FSU, nous sommes pour un service public parisien de la maintenance de l’espace public « viaire » de qualité, que les moyens humains, matériels, en terme de formation, de management « bienveillant », de développement des compétences des agents soient à la hauteur afin d’améliorer un service  qui doit répondre aux préoccupations des usagers de la voirie parisienne.

Mme la directrice, nous sommes fiers d’être des agents de la voirie et nous voulons continuer de l’être, il faut donner les moyens aux agents de faire leur travail et surtout les écouter !

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