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Publié par SUPAP-FSU

A partir de 33°C voire 30°C les salarié.es sont en danger (lire notre dernière expression : http://www.supap-fsu.org/2022/06/notre-sante-et-nos-conges-ne-doivent-pas-etre-les-sacrifies-du-rechauffement-climatique.html).

La Ville doit protéger la santé des personnels et installer des protections collectives :

stores/volets, ventilateurs, bouteilles d’eau fraîche à disposition, climatiseurs mobiles garantissant des pièces de repli climatisées, modifications des horaires d’ouverture et de l’organisation du travail (pause chaque heure, report des tâches pénibles...), affectation des agents dans des sites climatisés, accès à ces sites pour les personnels d’extérieur...

Samedi après-midi il va faire 21°C le matin et près de 40°C à l’ombre / plus de 45°C au soleil l’après-midi.

Avec de telles températures, les personnels sont en danger, même quand il existe une pièce de repli climatisée (pour faire des pauses régulières).

Le SUPAP-FSU vient de demander à la Ville de Paris de fermer les établissements non totalement climatisés dès 13h samedi et, en l’absence d’affectation dans un site climatisé, le retour au domicile et une Autorisation Spéciale d’Absence pour les personnels concernés.

Les personnels n’ont pas à puiser dans leurs congés pour pallier l’absence de conditions de travail décentes.

Pour les personnels en extérieur le SUPAP-FSU demande la suspension de toutes les tâches non indispensables, une pause supplémentaire de 10mn par heure, plus le temps nécessaire pour l’accès aux sites climatisés, y compris hors sites d’affectation.

Si la Ville ne répond pas favorablement à nos demandes, nous rappelons aux agent.es, y compris les encadrant.es la possibilité d’exercer leur droit de retrait (si possible en informant les représentant.es du personnel de leur direction).

Nous appelons les mandaté.es des syndicats en CHSCT à déclencher une alerte obligeant l'administration à étudier la situation et à y apporter des réponses.

Nous invitons les collègues victimes de malaises ou témoins, à renseigner le registre SST (Santé Sécurité au Travail) accessible à toutes et tous. Les collègues peuvent également y signaler l’absence de fontaines d’eau fraiche sur les sites dépourvus.

Droit de retrait, rappel

L'exercice du droit de retrait c'est un.e agent.e ou un groupe d'agent.es qui se retire d'une situation de travail considérée comme dangereuse pour sa santé.

Selon la nature du/des danger(s), ce retrait peut être partiel ou total, prendre des formes différentes (ne pas exercer une mission considérée comme potentiellement dangereuse…).

L'agent.e ou le groupe d'agent.es doit informer (texte manuscrit, mail) de son retrait son supérieur hiérarchique. Personne ne peut empêcher une personne d'exercer ce droit.

Dans sa déclaration d'exercice de droit de retrait l'agent.e ou le groupe d'agent.es doit motiver sa décision en indiquant la/les situation(s) concrètes du danger estimé et l’absence de mesure pour faire disparaître le danger ou le protéger. Il peut préciser qu’il reste « à la disposition de l’employeur ».

C'est à la Direction souvent via le BPRP (Bureau de Prévention des Risques Professionnels), c'est à dire à des professionnels de la prévention d'étudier les exercices du droit de retrait. Par son intermédiaire, l'administration confirme ou infirme la réalité du danger, et en cas de danger reconnu y apporte des réponses correctives. L’exercice du droit de retrait ne s’arrête que lorsque cette réponse a été apportée à l’agent.e ou au groupe d’agent.e (ou quand le danger a disparu (canicule…)). L'administration informe le CHSCT de ses conclusions.

L'exercice du droit de retrait n’entraîne aucun retrait sur salaire. Il ne peut donner lieu à aucune sanction sauf abus manifeste (risque totalement imaginaire).

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