Canicule : imbroglio à la DAC ?
Mercredi 20 juillet nous nous sommes publiquement félicités de la décision de la DAC consistant à avoir donné la possibilité aux responsables de fermer leur établissement plus tôt (dès que nécessaire) et d’autoriser les agents à rentrer chez eux sans avoir à rattraper leurs heures.
Cette position avait été annoncée à des représentant.es des personnels mardi 19 à 14h lors d’une audience sur un autre sujet mais où la question de la canicule a été largement abordée.
Mercredi, nous avons aussi expliqué (car cela avait été précisé à des chefs d’établissement) que les badgeages de cette sortie anticipée exceptionnelle pourraient être remplacés ultérieurement par les badgeages prévus dans les horaires des agent-es concerné-es.
Tout cela était vrai !
Mais suite à notre communication le SRH s’est adressé aux chefs d'établissement pour contredire cette décision.
Si le SRH explique qu’effectivement les « agents ne sont pas tenus de rattraper le temps non effectué dans le sens où ils ne sont pas tenus d’effectuer des heures additionnelles à un autre moment pour rattraper le temps non effectué ce jour-là. » c’est pour aussitôt demander aux chefs d’établissement de « ne pas valider des badgeages fictifs » et de n’ « enregistrer que les heures de sortie réelle » !
Concrètement cela signifie que des collègues contraint.es de partir plus tôt en raison de la fournaise perdent des heures de travail (qui doivent donc être rattrapées !) alors qu’ils.elles ne sont en rien responsables de cette situation.
Cette décision, contraire donc à ce qui avait été annoncé est totalement injuste en faisant porter le coût de la canicule aux personnels. Elle relève aussi d'une inégalité de traitement à l’échelle de la Ville (en cas de canicule des personnels en horaires fixes qui doivent partir plus tôt n’ont pas d’heures de travail en moins, d’autres peuvent télétravailler,…)
Elle est de plus absurde alors que nous savons que les canicules seront de plus en plus intenses et durables. En cas de canicule d’une semaine empêchant tout travail l’après-midi, faudra-t-il que les collègues perdent une vingtaine d'heures de travail ?
Nous venons d’interpeller l’administration pour que soit confirmé l’engagement pris par la directrice adjointe et la sous directrice devant des représentant.es élu.es par les personnels mardi à 14h et mette fin à cette cacophonie.
L’administration doit protéger la santé des personnels et ne pas faire du temps de travail une variable d’ajustement : en affectant les agents dans des sites climatisés et à défaut en les autorisant à rentrer chez eux sans préjudice de temps.
Les élu.es et mandaté.es SUPAP FSU (le 21 juillet 2022)