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Publié par SUPAP-FSU

      

La Direction de la Police municipale…. va mal !

Et malheureusement : ce mal est endémique !

Un article dans la presse cet été et la Ville « s’émeut » ! Et pourtant : propos racistes… attitudes sexistes… menace de mort… portefeuilles d’usagés trouvés et … volatilisés, etc…etc…etc. ! Cela n’est pas nouveau, mais cela à été - presque toujours – occultés, minimisés, étouffés.  

Et pourtant : le ver est dans le fruit depuis longtemps ! Verbaliser des usagers fragiles et sans défense (papy, mamy…) pour des peccadilles c’est facile ! Mais, pour la ville de Paris, au-delà du baratin de façade, mettre de l’ordre et de l’éthique dans ses pratiques de gestion, ce n’est pas une priorité surtout si « l’affaire » n’a pas d’écho médiatique, alors « on » préfère déplacer la cause du problème plutôt que de le traiter au fond et tant pis pour l’éthique, les grands principes, le reste et aussi d’éventuelles récidives !

Hé bien non ! Pas pour le SUPAP-FSU

Exemples de « poussières sous le tapis » :

Menaces de mort entre agents… :

Banalisées…. Minimisées….. Et avec le temps… évacuées !

Propos racistes et homophobes… :

           Banalisés… Minimisés… Et avec le temps… évacués !

Agressions sexistes… :

Banalisées… Minimisées… Et avec le temps évacuées… !

 

Dernière affaire traitée à minima pour être, en douceur….. Évacuée !!!!

Des portefeuilles, trouvés, vidés, et…en-volés….

Le 20 juin dernier, après avoir acquis la conviction que la DPMP allait enterrer une autre scandaleuse affaire, nous avons commencé à la rendre publique par le moyen d’un premier tract publié le 20 juin dernier et intitulé :

« Bizarre ! Comme c’est Bizarre ! »

Dans ce tract nous rendions public l’inventaire du contenu du tiroir d'un bureau administratif de la ville de Paris au Parc Montsouris dans le 14 ème arrondissement : 9 Cartes vitales, 4 permis de conduire, 6 cartes bleues, 11 cartes nationales d'identité, 2 passeports, 9 téléphones portables. Ces téléphones et documents d’identité appartenant évidemment à des particuliers qui les avaient perdus sur une période d’environs deux ans. (Pour des raisons de confidentialités nous ne publions pas les photos des documents et objets de cet inventaire).

Des agents de la ville avaient ramenés ces objets trouvés – très probablement dans les jardins de leur secteur d’activité – à la responsable de la surveillance du Parc Montsouris. Or, contrairement à la procédure administrative, ces documents n’avaient pas été remis aux autorités de police d’une part et, d’autre part, élément aggravant et très problématique, les portefeuilles contenant les différents documents d’identité et ce qu’ils pouvaient contenir d’autre (argent ?) ont disparus : OU SONT-ILS ?

Pour l’administration la confortable politique de " l'omerta" a été mise en œuvre selon le scénario suivant :

 

1° - Mettre la poussière sous le tapis ;

 

2° - Profiter de la période estivale pour gagner du temps et favoriser l’oubli de cette sale affaire ;

 

3° - Évacuer de la Direction de la Police Municipale et de la Prévention les fonctionnaires impliqués – à des titres divers – dans cette affaire (c’est ce qui s’est fait pendant l’été).

Conséquence… en théorie du moins : pour la Direction de la Police Municipale et de la Prévention, plus de coupable dans leurs effectifs donc plus de problème, donc circulez, il n’y a pas de sujet !

Pour le SUPAP-FSU la réponse est : NON !

Cela est encore plus inacceptable pour nous lorsque, au cœur de ces manières d’être et de faire, il s’agit d’agents(es) assermentés(es) par le procureur de la République pour verbaliser les usagers des jardins municipaux qui ne respectent pas les règles ! Et « on » ose nous dire que « l’intentionnalité de la faute n’est pas avérée » Ahurissant !!!

Un dernier point sur une interrogation qui nous semble légitime : toutes ces cartes vitales, cartes bancaires, cartes d’identités trouvées sont-elles bien toutes là ? D’autres cartes qui auraient été – éventuellement – trouvées n’auraient-elles pas déjà pris des chemins de traverses ? Si oui lesquels ? Comment ne pas s’interroger en ces temps de trafics? Enquête de police, apparemment non !

La justice a-t-elle été valablement saisi autrement que par un hypothétique et souvent inefficace signalement dans le cadre de l’article 40 ? En fait, nous en sommes loin d’en être persuadé !

 

Pourquoi ce tract (le dernier ?) plus précis et à la diffusion plus large ?  Parce que nous avons l’éthique trop à fleur de peau pour nous taire et, comme l’a dit fort justement Miguel de Unamuno :

 

« Il est des circonstances ou se taire, c’est mentir ».

 

 

Paname ce 2 septembre 2022

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