Échos de l’audience sur les bibliothèques du 7 octobre à la DAC
Seuls le SUPAP-FSU et l’UCP étaient représentés côté organisations syndicales.
Point sur les recrutements dans les bibliothèques :
Données fournies par l’administration :
- 180 recrutements en 2022 en comptant ceux en cours et à venir d'ici décembre.
- 30 accueils en détachement
- 9 passerelles AASM
- Une dizaine de retours de disponibilité
Perspectives pour 2023 :
- 11 ASBM via la liste complémentaire (janvier)
- 5 ASBM via le dispositif passerelle
- 5 bibliothécaires lauréat-es du dernier concours
Pour attribuer les postes, l’administration donne la priorité aux « petites » bibliothèques (4 à 8 agent-es), à celles ouvertes le dimanche, ou celles qui ont un sous-effectif important (à partir d’un un ratio entre le nombre de présent-es (contractuel.les compris.es) et l’effectif cible).
Suppression de certains gardiennages
Les budgets des bibliothèque sont en baisse. L’administration justifie cette baisse en évoquant notamment surcoût lié à la crise Covid et la protection des agent-es, et demande aux chefs d'établissement de l'aider à "prioriser les besoins dans un esprit de responsabilité".
Il s’agit notamment de réduire les dépenses liées au gardiennage à partir d’une concertation avec les chefs d'établissement et de critères tels que la localisation géographique, les données de sécurité (fiches ESPRI, données fournies par la DPMP sur l'environnement de la bibliothèque...).
Il y a officiellement 8 établissements ciblés : Audoux - Buffon - Italie - Yourcenar - Chedid - Tillon - Rostand – Sabatier, en réalité probablement plus.
L’administration promet des rondes "plus fréquentes" de la DPMP (police municipale) et des formations pour apprendre à "gérer la relation conflictuelle avec l'usager" et "rester dans une posture d'accueil positive et sereine" (!).
Tout ça risque d'être bien insuffisant à l’heure où les crises sociale et écologique génère toujours plus de détresse sociale et psychique, ce qui pourrait avoir des conséquences dans la vie d’établissements (heureusement) ouverts à tous.tes.
Les rondes de la DPMP ne constituent pas selon nous une réponse appropriée à la majorité des incidents quotidiens rencontrés car c'est une réponse à la fois disproportionnée et le plus souvent en décalage avec les moments conflictuels.
Quant au turn-over constant des gardiens qui n'aide pas à rendre leur présence efficace (méconnaissance des bâtiments et de l'"environnement bibliothèque") la DAC répond qu'elle ne peut pas contraindre le prestataire.
Pour nous l’heure est au renforcement de la présence humaine dans les bibliothèques avec des personnes identifiées par le public et les autres agents, médiateurs.trices notamment.
Cette question sera abordée lors du prochain CHSCT ce jeudi 20 octobre (mais non soumise au vote), n'hésitez pas à nous faire remonter vos observations.
Crédits formation
Bonne nouvelle, la DAC a obtenu une rallonge budgétaire de 20 000 euros à partir de crédits non utilisés par d’autres directions (+ 25% de budget).
Ce qui interroge sur l'offre de formation dans les autres directions !
En 2023, il y aura donc des sessions supplémentaires proposées hors plan de formation, parmi lesquelles de nouvelles sessions de "Comptines et jeux de doigts" et de "Parler musique".
Suite au travail de réflexion entamé sur la gestion des incidents, laformation du catalogue de la DRH "gestion des incivilités" va être adaptée à nos problématiques spécifiques et proposée largement aux bibliothécaires.
Problèmes FMCR et offre de formation à la DAC (point demandé par le SUPAP-FSU)
Suite à notre interpellation, la DAC reconnaît le manque d'ergonomie et les dysfonctionnements de la plateforme FMCR particulièrement marqués cette année : ralentissements, problèmes liés à un "mauvais chemin" empêchant la validation des demandes par le supérieur hiérarchique.
Mais pour la DAC c'est du ressort de…la DSIN.
Il y a aussi le problème des formations obsolètes qui sont encore visibles et sélectionnables sur FMCR.
La DAC s'engage à continuer à "nettoyer" le catalogue et à revenir vers chaque agent-e qui aurait demandé une formation obsolète afin qu'il/elle puisse faire une autre demande.
À suivre.
Prenez soin de vous et des autres !
Les élu.es et mandaté.es de la section DAC du SUPAP-FSU