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Publié par SUPAP-FSU

Depuis 3 semaines les ouvriers des raffineries sont en grève. Ils réclament l'augmentation de leur salaire qui n'est pas de 5.000 euros (comme l'affirment certains médias) mais plutôt d'un peu plus de 2.000 euros (en moyenne). Ces ouvriers font un métier dangereux, en 3/8 et ont 7 ans d'espérance de vie en moins que la moyenne du fait de leurs conditions de travail. Leur demande est légitime alors qu'une entreprise comme Total a réalisé un bénéfice de 5,7 milliards au 1ertrimestre, qu'elle va verser 2,6 milliards de dividendes supplémentaires aux actionnaires et que son patron s'est augmenté de 52% pour toucher près de 6 millions d'euros en 2021 (500.000 euros par mois).

Pour tenter de mettre fin à la mobilisation, le gouvernement veut réquisitionner les grévistes c'est à dire leur interdire de faire la grève.

C'est aussi dans ce contexte que le même gouvernement poursuit une politique fiscale en faveur des plus riches (157 milliards donnés aux entreprises en 2019). Il refuse de taxer les superprofits d'entreprises comme Total.

Cette politique a conduit à des économies drastiques: à l'école ou à l'hôpital des postes ont été supprimés, les conditions de travail et d'accueil se sont dégradées, des missions ont été privatisées. On manque de soignant.es, d'enseignant.es, d'auxiliaires de puériculture, de travailleurs sociaux.

A l’heure où le travail ne paie plus et où l’on peine à recruter dans tous les secteurs : le gouvernement, au lieu de valoriser le travail, veut encore baisser les droits aux allocations chômage pour obliger des millions de salarié.es à travailler pour des salaires de misère !

Après avoir augmenté le temps de travail des fonctionnaires territoriaux, il veut aussi reporter l’âge légal du départ à la retraite au-delà de 64 ans par un projet de loi présenté en décembre prochain, et ce alors que le système actuel de retraite est à l’équilibre ! Minoritaire au parlement, le gouvernement entend passer en force avec l'article 49-3.

Les prix explosent, les salaires et pensions ne suivent pas, les ouvriers des raffineries ouvrent la voie : les appels à la grève y compris reconductible se multiplient dans de nombreux secteurs professionnels (cheminots, enseignants, automobile...). 

Ce mardi 18 octobre sera une grande journée de mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle.

C'est le moment d'y aller tous.tes ensemble, de stopper cette politique catastrophique et d'imposer une autre répartition des richesses !

Indexation des salaires sur l'augmentation des prix

Augmentation des pensions

SMIC et minimum fonction publique à 1800 euros

Revalorisation de 10% de la valeur du point d'indice et 50 points d'indice pour tous.tes

Refonte des grilles indiciaires et en particulier celle de la catégorie C

Egalité salariale entre les femmes et les hommes

Créations massives de postes dans les services publics

Le SUPAP FSU appelle à la mobilisation de l’ensemble des agent.es et des organisations syndicales pour un mouvement unitaire !

RDV mardi 18 octobre à 14h Place d'italie

À la ville de Paris comme ailleurs

Tous.tes en grève !

On peut faire grève de 1 heure à une journée entière 

Une heure de grève : 1/210eme du traitement prélevé

1/4 de journée : 1/120eme du traitement prélevé

1/2 journée :  1/60eme du traitement prélevé

3/4 journée : 1/40eme du traitement prélevé

Une journée : 1/30eme du traitement prélevé

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