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Publié par SUPAP-FSU

Nos revendications pour les Responsables Éducatif-ves Ville

Un partenaire, « l’UNSA animation », très peu actif pendant trois ans (il est bien difficile de trouver quelconque trace écrite de leurs actions durant ces années…), réapparait à l’approche des élections professionnelles, revendique un statut de syndicat majoritaire et s’attribue des succès a posteriori (qui demandait la catégorie C+ pour les DPA quand le SUPAP-FSU revendiquait, en 2016, 1 REV B par école, hein ???). Une mise au point s’impose.

L’UNSA met en avant sa première place à la DASCO en 2018 …qu’elle devait, ce qu’elle omet bien entendu de préciser, à ses voix majoritairement obtenues auprès des PVP, ASEM, ATE et ATEE ! Déjà à cette époque, le SUPAP-FSU aurait pu se prévaloir d’être la principale organisation syndicale de l’animation compte tenu de l’ensemble de ses suffrages obtenus auprès de l’ensemble des acteurs-trices du secteur (titulaires-contractuel.les-vacataires).

Depuis 2018, de l’eau a coulé sous les ponts et le fossé s’est largement creusé. Les collègues de l’animation ont continué à obtenir des succès importants grâce à l’activité de notre syndicat (CAPSA, AAP, AAAS titulaires-contractuel.les-vacataires), voir ICI. C’est pourquoi nous accueillons chaque année toujours plus de nouveaux adhérent.es.

Durant cette période, la « CGT animateurs », suite à une scission interne à la CGT Ville de Paris fin 2019, a été privée de ses droits syndicaux, c’est-à-dire de toutes possibilités d’agir et défendre les personnels. Aujourd’hui la « CGT animateurs » n’existe plus.

Début 2022, c’est au tour de « l’UNSA animation » d’imploser suite à une crise interne sans précédent aboutissant au départ des deux permanents syndicaux de cette organisation, privés par l’UNSA de leur droit syndical, suivis par d’autres militant.es dont des élu.es en CAP ou mandaté.es en CHSCT de la DASCO !

Des 3 seuls syndicats représentatifs à la DASCO depuis 2018, le SUPAP-FSU est donc le seul à avoir assuré une continuité de l’action syndicale, porté l’ensemble des mobilisations de l’animation, et est aujourd’hui le seul…à présenter des candidat.es de l’animation sur des positions éligibles au CST de la DASCO, c’est-à-dire en capacité d’être élu.es et de représenter l’animation face à la Ville de Paris !

Pour rester factuels, pour défendre la filière animation parisienne, sur les 5 premier.es candidat.es de sa liste au CST DASCO en 2022 :

  • Le SUPAP-FSU présente 2 AAP REV et 1 AAAS titulaire
  • La CGT présente 0 candidat.e de la filière animation (uniquement des ASEM, ATE et ATEE)
  • L’UNSA présente uniquement 1 AAP REV et des collègues d’autres filières (ASEM, PVP, ATEE, TSO).

Pire, l’UNSA qui revendique le titre de syndicat majoritaire de l’animation…présente 0 AAAS, le corps de métier le plus important en nombre de l’animation parmi ses 10 premier.es candidat.es ! De qui se moque-t-on !!!

Résultat, aujourd’hui, le SUPAP-FSU est le seul syndicat présent dans les instances de représentation du personnel de la DASCO, à porter des revendications précises et offensives élaborées avec les professionnel.les de l’animation…avec des candidat.es (AAP, AAAS) en position d’être élu.es et ainsi de pouvoir défendre ces revendications auprès de l’administration !

Bien évidemment nous sommes favorables à l’unité syndicale, comme cela a été le cas sur le temps de travail avec l’intersyndicale « Pas une minute de plus ! ». Mais dans le contexte DASCO actuel, ces choses-là devaient être dites pour éclairer les électeurs-trices.

Pour les REV, l’heure de l’évolution a sonné !

Depuis la mise en œuvre de l’ARE il y a presque 10 ans, les REV sont devenu.es des acteur-trices incontournables au sein des écoles parisiennes avec à la clé une augmentation continue de la charge de travail (tâches administratives, demandes de plus en plus nombreuses de la DASCO). Et bientôt la gestion de Chronotime pour les AAAS qui se profile pour 2024 ?
A cela s’ajoute un investissement hors norme pour faire face à la dégradation de nos conditions de travail (sous-effectifs récurrents notamment) mais aussi à la crise sanitaire ces dernières années.
Aujourd’hui, le statut et les rémunérations des REV ne correspondent plus aux responsabilités confiées et aux missions demandées par notre employeur.

Le SUPAP-FSU a obtenu un début d’élargissement de la filière animation vers la catégorie A pour les RAE. Il s’agit maintenant de l’étendre massivement à l’ensemble des agent.es du corps des AAP. La reconnaissance de la DASCO envers les REV et les personnels d’animation ne doit pas s’arrêter à quelques mails de remerciement !

C’est pourquoi le SUPAP-FSU revendique, dans le cadre de « l’Arsenal de l’animation », des mesures fortes pour l’ensemble du secteur de l’animation pour l’amélioration des rémunérations et des conditions de travail des collègues.

Carrières et rémunérations des REV

  • Accès à la catégorie A dans le corps des CAPSA pour tous les AAP (REV, CTAE, CMFAE, adjoint.es éducatif-ves Action Collégien…)
  • Augmentation conséquente de la prime IFSE avec un plancher minimum de 625 € mensuels en catégorie B, puis 750 € en catégorie A (contre 450 € aujourd’hui), voir nos professions de foi CAP catégorie B, ICI  et A, ICI
  • Augmentation minimale de 1 000 € de prime annuelle en catégorie B puis 1 500 € en catégorie A en cas de changement de grade (400 € de classe normale à P2 et 600 € de P2 à P1 en catégorie B, 800 € en catégorie A, actuellement)
  • Création d’une prime spécifique pour les REV travaillant en écoles polyvalentes et/ou en REP/REP+ et/ou en CLAP et/ou accueillant plus de 150 enfants en TAP

Conditions de travail

  • Réduction du temps de travail pour une meilleure prise en compte de la pénibilité de notre métier
  • Formations diplômantes pour les professionnel.les de l’animation (DEJEPS pour les REV)
  • 1 REV S par école
  • Réduction des taux encadrement sur TAP à 1/10 en maternelle et 1/14 en élémentaire (taux périscolaires des ACM déclarés avant 2013)
  • 1 poste supplémentaire d’animateur.trice sur tous les temps sur les écoles REP/REP+ et/ou accueillant au moins une classe de TPS
  • Meilleure prise en compte de l’accueil des enfants porteurs de handicap et à besoins particuliers(formation, nombre de postes ouverts, report automatique des postes sur la rentrée scolaire suivante
  • Mise en place de brigades d’animateur.trices titulaires pour assurer les remplacements occasionnels
  • Limitation au strict minimum des regroupements d’accueils de loisirs en périodes de petites vacances
  • Extension des contrats des AREM pour assurer l’hygiène corporelle des enfants en maternelle
  • Anticipation de la rentrée scolaire avec constitution des équipes d’animation fin mai et décharge des REV S la première quinzaine de juin pour une meilleure préparation et la fin du travail en urgence début septembre
  • Arrêt du dispositif actuel de pré-inscription entrainant une surcharge administrative importante pour les REV sans pouvoir pour autant anticiper précisément les effectifs d’enfants accueillis
  • Participation des vacataires réguliers à la réunion d’équipe hebdomadaire
  • Participation des ASEM aux réunions d’équipe concernant l’interclasse et les TAP
  • 1 journée d’installation/réunion/préparation sans accueil d’enfants avant chaque début de CLE
  • 1 bureau pour chaque REV

Alors du 1er au 8 décembre on vote et on fait voter pour le seul syndicat qui défendra efficacement les REV !

Tout nouveau, pour se tenir au courant de l’actualité spécifique de l’animation parisienne, retrouvez nos pages Facebook SUPAP-FSU Animation et Twitter SUPAP-FSU Animation

Pour accéder à l’application de vote du 1er au 8 décembre : cliquer ici https://paris.neovote.com ou ouvrir l’appareil photo de son téléphone et pointer le QR code. Un lien s’affiche en dessous et on accède au site :

 

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