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Publié par SUPAP-FSU

DJS- Encore une agression à Max Rousie : les agents ont fait valoir leur droit de retrait !!

Vendredi 13 janvier 2023, une violente agression s’est produite au centre sportif Max ROUSIE, qui a obligé les agents à se mettre, à nouveau, en droit de retrait.

Retour sur les faits :

Lors de la fermeture du centre, Monsieur FOFANA, agent de sécurité, est tombé dans une embuscade montée par un groupe de jeunes délinquants cagoulés. Suite à cette agression, Monsieur FOFANA, père de famille, s’est retrouvé complètement défiguré. Cet agent de sécurité, qui travaille pour une société prestataire de la Ville de Paris était le dernier rempart entre les ATIS (adjoints techniques des Installations sportives) du CS Max ROUSIE et les délinquants.

En effet, bien connu de tous, Monsieur FOFANA, avec son tempérament sociable était celui qui arrivait le mieux à apaiser les tensions et à échanger avec les jeunes sur Max ROUSIE.

Et pourtant, cela n’a pas empêché l’impensable de se produire.

Si Monsieur FOFANA, en étant si proche des jeunes a subi un tel passage à tabac, juste pour avoir fait son travail et demandé aux jeunes de ne pas fumer dans l’établissement, alors quant est-il de la sécurité des ATIS qui y exercent leurs missions quotidiennement ??

Pire encore, cette situation dure depuis plus de 20 ans et intervient un peu plus d’an après l’agression d’un ATIS au CS Max ROUSIE, qui avait poussé les agents à user de leur droit de retrait.

Ce nouvel incident montre parfaitement que les mesures mis en place jusqu’à présent ne sont pas suffisantes. Nous le déplorons vigoureusement.

Les agents du CS Max ROUSIE sont traumatisés et ne souhaitent plus travailler avec la boule au ventre, la tête baissé face à un groupe d’une quarantaine de jeunes délinquants qui dealent et se droguent à la vue de tous.

Il n’est donc pas étonnant de constater que la moitié des effectifs du CS Max ROUSIE soit composée de stagiaires, qui subissent en silence de peur de compromettre leur titularisation.

Faut-il attendre les JO 2024, et que les caméras soient braquées sur ce centre d’entraînement JO pour mettre en place un système de sécurité réellement efficace ??

Ou faut-il attendre qu’un agent se fasse tuer pour faire cesser ces conditions de travail inacceptables ?

Le SUPAP-FSU refuse que des agents soient mis en danger et risquent leur vie juste pour exercer leurs fonctions.

Le SUPAP-FSU refuse que les agents servent de cobayes pour tester des mesures de protection qui visiblement ne fonctionnent pas.

Le SUPAP-FSU refuse que les ATIS se retrouvent à accomplir des missions de médiateurs ou de policiers : ce n’est pas leur rôle. Chacun sa fiche de poste ! Les ATIS n’ont pas à faire du social.  La Ville de Paris a largement les moyens de protéger efficacement les agents de la DJS durablement et sans attendre les JO 2024.

Le SUPAP-FSU, seul syndicat présent auprès des collègues lors de la réunion spéciale qui s’est tenue samedi 14 janvier et qui a réuni les élus du 17e, la direction de la DJS, la circonscription, les associations, la DPMP, la police nationale, exige que les engagements pris aujourd’hui soient tenus.

Enfin, le SUPAP-FSU exige des dispositifs concrets, rapides et durables et des moyens financiers et humains nécessaires à leur mise en œuvre.

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