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Publié par SUPAP-FSU

Une inégalité de traitement qui prouve encore une fois, qu’il existe à la DJS, un système de « 2 poids 2 mesures » !

Comme vous le savez très certainement, les agents du Centre sportif Max Rousié étaient en droit de retrait en raison des problèmes d’insécurité de ce quartier prioritaire de la Ville. Ce droit de retrait prendra fin ce lundi 27 février 2023.

Il n’empêche que les problèmes de délinquance subsistent.

Ces problèmes du CS Max Rousié font écho à un autre site de la DJS, où personne ne veut y être affecté, à savoir le gymnase Berlemont.

En effet, ces dernières semaines, la DJS a publié pour Berlemont des fiches de poste, entre autres pour le poste d’ATIS et offre une « INDEMNITÉ PARTICULIÈRE ATTRIBUEE COMPTE TENU DE LA SPECIFICITE DU SITE ».

Le SUPAP-FSU trouve cette compensation financière accordée aux agents de Berlemont plus que légitime et bien méritée pour supporter et affronter, à longueur de journée : insultes, menaces, comportements irrespectueux, actes d’incivilité….

Pour justifier cette indemnité particulière, la fiche de poste indique que ce gymnase est «situé dans le quartier politique de la Ville de Belleville » et décrit le site comme une « zone urbaine sensible, confrontée à des difficultés sociales, environnementales et économiques qui affectent le fonctionnement de l'équipement sportif et qui doivent être prises en compte au quotidien. ».

Alors pourquoi la DJS n’accorde-t-elle pas d’office cette même indemnité à tous les agents qui exercent leurs fonctions dans des conditions similaires ?

En effet, les agents du CS Max Rousié sont également victimes de conditions de travail dégradées par l’insécurité depuis de nombreuses années, comme en témoigne le bilan des Fiches ESPRI, publié par la DPMP.

De surcroit, la DJS reconnait publiquement, en plus des problèmes d’insécurité, la cohésion d’équipe de Max Rousié,  les difficultés d’accueillir du public dans un contexte de travaux ( Travaux de rénovation en vue d’accueillir les JO 2024) et la qualité du service de l’équipe.

Certes, la DJS accorde aux agents de Max Rousié une reconnaissance, mais uniquement  « par la parole  »  (les agents de Max Rousié ont fait la une du magazine « l’essentiel « de la DJS).

AUCUNE RECONNAISSANCE PAR LES ACTES, AUCUNE RECONNAISSANCE FINANCIERE.

Afin d’obtenir des explications et échanger a ce sujet, le SUPAP-FSU a demandé depuis plusieurs semaines une audience à la DRH, à la DJS et à Antoine GUILLOU : Demande restée, à ce jour, sans réponse.

Quelle manque de considération pour les agents envoyés au « casse-pipe »!!!

Or, la DJS oublie que l’Egalité est un principe à valeur constitutionnelle. Ce principe d’égalité revêt un caractère encore plus important dans la fonction publique, puisque les agents de la fonction publique sont soumis à des règles statutaires.

En effet, les textes juridiques ( DC n° 76-67 du 15/07/1976 et arrêt CE n°293505 du  21/05/2008) rappellent ce principe d’égalité de traitement des fonctionnaires pour des agents appartenant à un même corps ou à un même cadre d'emploi et qui sont placés dans des situations identiques.

Au regard de ces textes, on ne peut que constater que les agents du gymnase de Berlemont et du CS Max Rousié font partis du même corps, celui des ATIS et se trouvent dans des situations identiques : les quartiers difficiles.

Autrement dit, la DJS ne respecte pas la constitution, plus particulièrement le principe d’égalité et bafoue le droit de ces agents : QUELLE INJUSTICE !!

Le SUPAP-FSU condamne fermement cette inégalité de traitement pour l’attribution de cette Indemnité dont sont victimes les agents du centre sportif Max Rousié.

De même, le SUPAP-FSU tient à souligner que nous combattons toute forme d’injustices, de discriminations et d’inégalités !

Si vous aussi, vous êtes victimes ou témoins d’une situation d’injustice, d’inégalité ou de discrimination, n’hésitez pas à contacter le SUPAP-FSU au 07 71 35 00 65.

N’hésitez pas également à soutenir notre combat, défendre vos droits, vos conditions de travail et faire entendre vos voix en adhérant au SUPAP-FSU !

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M
Bonjour attention j'ai connu dans mon passé professionnel, des cas d'équipements publics ou d'institutions publiques pour lesquels la fermeture a été demandée en raison de risques anormalement élevés pour la sécurité des usagers et des personnels. Ainsi entre 2000 et 2004, alors que je travaillais au CROUS de Versailles, il y avait une résidence universitaire, " les Aunettes" à Evry sur Seine ( 91 Essonne) qui était implantée dans un quartier très difficile où des voyous de la cité voisine, venaient isulter les personnels agressaient rackettaient les étudiantes et les étudiants, voir utiliser des locaux pour entreposer objets et substances diverses. Il y a une régle concernant les équipements publics lorsque la sécurité n'est plus assurée, je me souviens qu'au conseil d'administration du CROUS, la fermeture avait été évoquée.<br /> <br /> RENSEIGNEZ VOUS
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M
https://www.departements.fr/wp-content/uploads/2021/06/12174_Recueil_PDF_Web.pdf