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Publié par SUPAP-FSU

Télétravail

Depuis mars 2020, bientôt 3ans que les agent.es télétravaillent et garantissent la continuité du service public. Depuis à la DLH, il a été décidé que ce ne serait plus que 2 jours de télétravail (TT) par semaine. Nous savons que dans certains bureaux de notre direction on s’accommode aisément de 3. Tant mieux pour les agent.es, mais pourquoi alors ne pas permettre de respecter une équité de traitement entre tous à mission égale ? Aussi l’indemnité journalière doit être réévaluée pour intégrer l’inflation (gaz, électricité=, la ville doit s’aligner aux revalorisations nationales (+2€/mois, quand à l’État le montant est porté à 253€/an).

Pourquoi à la DLH nous demander de ‘compenser’ des jours télétravaillés pendant les grèves en revenant sur site ? Les conventions télétravail sont faites pour être respectées. Derrière celles-ci il y a parfois des organisations familiales complexes. À notre connaissance aucune autre direction n’a posé cette condition aux agent.es. Télétravailler un jour de grève, d’une part cela casse la mobilisation générale, mais surtout cela arrange bien notre direction qui peut voir son activité suivre son cours. Alors pourquoi nous infliger une double peine ?

Retrait des ordinateurs (à ne pas confondre avec l’inventaire)

Depuis début janvier, une société extérieure à la Ville vient récupérer les postes de travail en double. C’est-à-dire pour ceux qui avait un portable et un fixe et demande aux agent.es de procéder eux-mêmes à la sauvegarde de leur données y compris professionnelles ; or cette tâche relève des services informatiques de la ville, pas aux agent.es ou à des sociétés extérieures !). Voilà déjà longtemps que nous avions alerté sur les problèmes que nous allions rencontrer (d’organisation des services, du travail et des problématiques de santé : port des charges lors de travail itinérant). La direction avait proposé que les agent.es souhaitant le maintien du double matériel se tournent vers la médecine du travail. Le fait est que depuis début janvier celle-ci croule sous les demandes et ne comprend pas bien pourquoi elle est saisie pour une question relevant plutôt de l’organisation du travail. La diversité des métiers de notre direction justifierait amplement un engagement de la ville pour notre direction.

Le Ségur

Alors que les conseillers logements du BRP (SGDL) revendiquent toujours l’obtention du Ségur 3, nous déplorons qu’aucune réponse ne soit apportée, tant de la DRH, que de la DLH ou de notre élu. En façade ils semblent qu’ils soutiennent la demande, mais ce sont des actes qui sont attendus par les agent.es. Nous doutons des promesses ! Comme celles faites aux 3 agent.es de la DLH qui ont déjà obtenu le Ségur en septembre dernier. En effet cette prime Ségur devait passer de prime (RIFSEEP) à de l’indiciaire (CTI) au 1er janvier 2023, mais la DRH a décidé de revenir sur ces promesses.

Au STH

Le bureau du ravalement revendique toujours le passage en catégorie B des contrôleurs et l’attribution d’une NBI (la même que celles de leur collègue de l’insalubrité). Mais leur revendication reste lettre morte. Voir ils subissent des représailles. Plus largement au niveau du service, une grande réorganisation est annoncée. Fusions de bureau, absorptions. Pas de suppressions de postes ? Mais on connait les remplacements par des contractuel.les ou les non remplacements de départs. Nous interrogeons sur le bien-être des agent.es dans cette réorganisation et leur consultation bien que tout soit joué d’avance. On propose qu’une Réunion d’Information Syndicale (RIS) (intersyndicale même) de 3 heures soit programmée début mars, au retour des vacances et de la réunion de présentation du 17/02, pour que les agent.es en discutent ensemble.

La mobilisation sur les retraites

Après la journée de Samedi nous en sommes à la 4e manifestation. Le cortège de l’intersyndicale (SUPAP/FO/CFTC/UCP) Agent.es Ville de Paris continue de grossir et être toujours plus actif. Nous vous invitons à nous rejoindre et à amplifier le mouvement. Sur les 2 premières journées la DLH comptait presque 20% de grévistes (presque 10.000 agent.es au niveau de la Ville). Sur la journée du 7, une petite baisse mais compensée par la belle journée de samedi. On ne lâche rien !

Prochaine journée le jeudi 16 février

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