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DAC : note sur la grève le dimanche
Suite à notre appel à s'organiser pour la fermeture de établissements ce dimanche dans le cadre de la mobilisation retraites ( http://www.supap-fsu.org/2023/03/fermons-les-bibliotheques-ce-dimanche.html)
des collègues nous demandent des précisions sur les modalités et les conséquences de la grève le dimanche.
Ci-après ce que l'on peut vous dire.
Quand on fait grève le dimanche, on perd l'équivalent d'une journée, soit 1/30e de salaire.
La prime liée au service fait n'est évidemment pas versée.
Lors du mouvement de grève des dimanches en 2019-2020 les équipes s'étaient organisées avec des caisses de grève internes (informelles donc) et à chaque dimanche 2 ou 3 collègues étaient grévistes (en fonction des seuils nécessaires à la fermeture propres à chaque établissement voir doc ci-joint) et les autres travaillaient en interne, certain.es reversant une partie de leur prime aux grévistes.
De nouveau, nous vous transmettons en pièce-jointe, pour chaque établissement, le seuil requis pour pouvoir ouvrir au public issu du vadémécum général soumis au CHSCT de la DAC du 20 octobre dernier.
Les caisses de grève avaient permis alors de tenir dans le temps et d'atténuer la perte financière.
Il est possible de faire une heure de grève seulement (et en milieu de service)et l'équipe peut s'organiser pour faire grève par roulement.
En toute logique, dans le cas d'une heure de grève, il y a service fait donc il devrait y avoir prime. Toutefois à la DAC à notre connaissance ce cas de figure ne s'est pas produit donc nous n'avons pas de certitude sur l'impact sur la prime (côté salaire en revanche, c'est comme pour un jour normal).
Concernant la journée de "récup", il ne s'agit pas d'heures récupérées stricto sensu. Il s'agit d'un jour de repos, qui d'ailleurs peut être pris la veille du dimanche travaillé.
Par le passé, même si cela a nécessité un rappel de la part des représentant.es des personnels, ce jour dit de "récupération" a été maintenu en cas de grève du dimanche.
Maintenant que nous sommes en horaires variables et sous Chronotime, la logique reste la même, avec un cycle de travail conçu sur cinq semaines et toujours deux jours de repos hebdomadaires mais dont l'un peut être pris en décalé.
Et on ne peut d'ailleurs pas nous retirer à la fois du salaire et du temps de repos.
Cependant, le statut particulier de ces jours sous Chronotime et le dispositif particulier du dimanche sont susceptibles d'engendrer des questionnements sur ce point de la part des responsables.
Gardons en tête que le jour dit « de récup » est d’abord la conséquence du droit à deux jours de repos hebdomadaire, et le fait d’être gréviste un dimanche montre bien que ce dimanche est un jour d’activité : il n’est donc pas un droit de repos supplémentaire comme une « prime » liée à un service fait.