Cimetière parisien de Pantin localement la hiérarchie fait pression sur les agents !!!

Cimetière parisien de Pantin

Localement la hiérarchie fait pression sur les agents pour tenter de se couvrir :

Inacceptable !

Exemple : Lundi de Pentecôte, jour férié, les deux responsables de la « Conservation » sont venus et, avec le TTPS, ont mis la pression sur une AAS convoquée en salle de réunion ! Libérée du traquenard hiérarchique, cette agente a dénoncé les pressions subies « …je reconnais que j’ai été interrogé de manière intimidante car il m’a été rappelé que je suis responsable… » ! Suite à ces pressions, cette agente est si perturbée qu’elle va très probablement avoir besoin de soins médicaux !!

Que fait la Ville ????

Pour tenter de se dédouaner, les responsables « irresponsables » disent aux agents de la surveillance qu’eux – les chefs - ne risquent rien mais que les agents de la surveillance ayant fait de exhumations peuvent aller au pénal ! Pour protéger les agents de ces intolérables pressions hiérarchiques :

Que fait la Ville ???

L’administration doit - entre autres fonctions – protéger les élus : c’est la règle. Alors nous ne comprenons pas pourquoi des informations erronées sont données à l’autorité municipale sur les exhumations faites dans le cimetière parisien de Pantin.

Exemple : affirmer que les exhumations sont toutes faites par des personnels de la surveillance assermenté est un mensonge : sur les 14 agents de la surveillance titulaires actuellement en poste dans ce cimetière et faisant des exhumations seulement 4 sont assermentés. Pourquoi donner aux autorités politiques et administratives des informations erronées ? Informations qui ensuite sont, en toute bonne foi, données par un élu à la presse :

Que fait la Ville ???

Les instructions municipales en matière d’exhumations sont pourtant précises. Différentes instructions municipales affirment l’obligation d’être un agent de la surveillance assermenté pour pouvoir participer et donc s’assurer valablement du respect des obligations matériels et déontologiques qu’imposent les textes de la police du funéraire. À ce niveau-là des procédures précises ont été misent en place par la ville suite aux manquements qui avaient été mis en évidence en 2011, 2012.

Mais à Pantin, pour les « irresponsables » responsables, c’est, en quelque sorte : « circulez, nous sommes chez nous, y’a rien à voir ! » :

Que fait la Ville ???

Et la hiérarchie intermédiaire ? TTPS de Pantin et « TTPS au placard promotionnel » ? En fait des agents de catégorie B, ceux qui encadrent et surveillent ? Celles et ceux qui sont responsables de la bonne exécution des missions faîtes par les personnels de la surveillance de Pantin : quelle est leur part de responsabilités d’encadrant dans ces irresponsabilités fonctionnelles et administratives ? La question se pose et mérite une réponse.

Pourrait-il y avoir une de négligence de fonctions ? Et même, de fait, d’abandons de fonctions ? Cette interrogation n’est pas illégitime et des responsabilités individuelles pourraient être engagées !

En effet, si on n’assume pas totalement ce que l’on doit faire, parce que localement le système interne dans cette « Conservation » est, disons le « particulier » cela peut, à un moment ou à un autre, dans le cadre des procédures en cours, être qualifié de carence professionnelle ! Enfin, l’avenir nous le dira !

La ville doit remettre de l’ordre :

Pour le service public !
Pour les agents qui respectent les règles !
Pour assurer aux familles le respect qui est dû aux défunts !

Heureusement, que dans les autres « Conservations », le système de Pantin n’est pas de mise et nous en prenons acte !

Heureusement, que dans d’autres cimetières Parisiens le professionnalisme des agents ne fait pas de doute.

Ces quelques vérités (pas toutes) étant, sans complaisance dites, nous tenons également à bien préciser ceci :

Le SUPAP- FSU tient à assurer tous les personnels du cimetière parisien de Pantin qui sont de bonne foi de notre totale solidarité.

Paname ce 31 Mai 2023