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Publié par SUPAP-FSU

Une équipe de remplacement des agents de conservatoires et des Ateliers Beaux-Arts va être créée (pour des absences d'une durée de 8 jours à 3 mois).

Nous nous félicitons de la création de 15 postes d'adjoints administratifs titulaires qui devrait participer à la dé-précarisation de collègues.

Toutefois, à l’occasion du vote consultatif, nous nous sommes abstenu.es car:

- Il n'y aura pas de délai de prévenance strict pour aller remplacer

- Dès son affectation l'agent.e remplaçant.e devra prendre le cycle de travail de l'agent qu'il.elle remplace

- Pour les affectations, il ne serait tenu compte du temps de déplacement domicile-travail des agent.es que "dans la mesure du possible" 

Pour résoudre des problèmes de congés non acquis ou de JRTT non générés, le projet prévoit d'affecter les collègues "sur des fonctions d'accueil" en bibliothèque.

Nous n'acceptons pas ce bricolage qui tend à ignorer les métiers et les qualifications professionnelles, même si la DAC s'est engagée à prioriser l'affectation temporaire en conservatoire y compris en surnuméraire.

***

Nous avons interpellé l’administration au sujet la situation de nos collègues UGD.

Face à une charge de travail de plus en plus importante et complexe, nos collègues UGD (qui doivent chacun.e gérer plusieurs centaines d’agents) sont exposé.es à des graves risques psycho-sociaux qui dans de nombreux services de la Ville se manifestent par des arrêts-maladie prolongés, des burn-out et même des tentatives de suicide.

Ce mardi 9 mai lors la Formation Spécialisée centrale les mandaté.es de l’Intersyndicale UNSA SUPAP-FSU UCP FO CFTC ont rappelé à l’administration ses responsabilités légales de protection de la santé des personnels.

La Formation Spécialisée centrale a adopté une série de préconisations de l'Intersyndicale : création de postes et plafond de 150 agent.es suivie.es par UGD, création de brigades de remplacement, reprises de missions par la DRH, organisation du travail protectrice (plages horaires strictement réservées au travail interne), paiement des heures supplémentaires.

A la DAC plusieurs postes ont été ou vont être créés (dont une UGD remplaçante pour les différentes équipes de la DAC et une SGD).

***

A notre demande, les échanges autour deChronotime et des horaires variables se poursuivent.

L’administration semble prendre plus au sérieux les difficultés liées à Chronotime et aux horaires variables et a fait remonter certains problèmes à la DRH centrale (problèmes liés à la pause méridienne, non adaptation de l'outil aux agent.es en situation de handicap...)

Dans les bibliothèques et dans les conservatoires une réflexion associe les che.fes d'établissement et les gestionnaires de l’outil.

Sur la base des réponses au questionnaire que le SUPAP a diffusé au réseau des bibliothèques, nous avons tiré notre propre bilan et formulé des propositions d'amélioration (voir document en pièce jointe)

- respect du droit à arriver dès 8h55 et à partir à 19h15

- procédure pour garantir le droit au départ anticipé dans certaines conditions

- 2 badgeages quotidiens au lieu de 4 

- amélioration de l'outil Chronotime avec introduction d'alertes pour informer les collègues au moment où le quota de JRTT mensuel est atteint et lorsque les collègues dépassent le nombre d'heures reportables le mois suivant.

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Nous avons demandé un point sur les "modalités de mise en œuvre des promotions de C en B en bibliothèque".

C’est effectivement le CST central qui est compétent sur " lignes directrices de gestion, la promotion et la valorisation des parcours professionnels" et sur "le bilan de la mise en œuvre de ces lignes directrices, sur la base des décisions individuelles". 

Par déclinaison le CST de direction doit pouvoir discuter des questions de promotion à la DAC.

Ce qui nous intéresse ici c’est cette déclinaison des lignes directrices de gestion et des ratios de promotion à l’échelle de notre direction. Et la nécessité d'une procédure normée la plus transparente possible, la moins injuste/arbitraire possible.

Nous savons que certains agent.es n’ont jamais été promu.es après 40 ans de carrière.

Nous avons des questions :

-Existe-t-il des ratios locaux indiqués par l’administration aux directions d’établissement (invitation à émettre un avis favorable pour x agent.es sur tous.tes les promouvables de l’établissement) ?

-Les che.fes d'établissement sont ils.elles tenu.es d'informer tous.tes les collègues promouvables ?

-Doivent ils.elles remplir la fiche de proposition  avec les collègues concerné.es ? Les informer de l'avis formulé ?

-Comment garantir que les agents qui sont promouvables dans une autre catégorie  soient informé.es de l’obligation de mobilité en cas de promotion?

-Pourquoi avoir décidé unilatéralement de supprimer les exceptions à cette obligation de mobilité actées par le passé pour les agent.es proches du départ en retraite ou certaines situations de handicap ?

L'administration ne nous apporté aucune réponse mais s'est engagée à en discuter lors d'une prochaine audience.

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Nous avons demandé l’extension de la NBI Quartier Politique de la Ville à de nouveaux établissements. La DAC l'avait obtenu auprès de la DRH pour des sites qui sont à la limite / hors du du zonage QPV mais dont la sociologie des usagers peut justifier son obtention.

Nous avons demandé que tous.tes les agent.esdont le cœur de métier implique d’être à l’interface entre les usagers et le conservatoire (agents d’accueil, chargé.es de scolarité…) bénéficient de la NBI accueil.

Les primes de fermeture et du samedi doivent être aussi augmentées. Elles ne l’ont jamais été depuis leur mise en place.

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Nous avions demandé d’inscrire à l’ordre du jour un point concernant la "gratuité des documents en vidéothèque et discothèque", point qui avait été refusé dans un premier temps.

Interpelée sur ce sujet par le SUPAP, l'élue à la culture qui préside le CST a finalement accepté d'en discuter.

D'un point de vue règlementaire, le CST est compétent sur "les projets relatifs au fonctionnement et à l'organisation des services" et sur "les évaluations relatives à l'accessibilité des services et à la qualité des services rendus.".

La place et l'avenir des vidéothèques et des discothèques (dont certaines disparaissent dans le cadre de restructurations internes) et la tarification de ces services concerne donc les représentant.es des personnels.

Pour nous, renforcer l'attractivité et l'accessibilité des discothèques et des vidéothèques impacte directement les agent.es aussi bien du point de vue psychosocial (sens du métier) que du point de vue de la carrière.

Nous revendiquons la culture gratuite pour tous.tes et le refus de hiérarchiser les biens culturels. La facilitation de l'accès pourrait aussi passer par le prêt de lecteurs CD/DVD.

L’administration entend répondre à ces préoccupations en réfléchissant à deux leviers: les quotas d'emprunt et la tarification.

Le BBL a d'ores et déjà décider d'augmenter le quota d'emprunt à 40 document tous supports confondus.

Si la gratuité n'est pas un sujet tabou, l’administration a insisté sur la nécessité d'en mesurer le coût budgétaire.

Par ailleurs, le BBL nous a informé qu'en 2024 une concertation allait être pilotée par la directrice de la MMP au sujet de la place et de l'avenir de la musique dans le réseau.

Pour nous, il ne serait pas entendable de supprimer des collections physiques sans s’être donné tous les moyens de les faire vivre, notamment par la gratuité.

Nous avons aussi demandé une réflexion sur le nécessaire rééquilibrage entre l’offre de services aux usagers et la richesse des collections. Ce point nous semble très important, notamment pour tenir compte des enquêtes de satisfaction qui pointent l’appauvrissement des collections dans les Bibliothèques du réseau.

***

Nous avons interpelé l’administration au sujet la gestion des épisodes de canicule.

A l’automne, l'administration avait convenu de dysfonctionnements et s'était engagée à clarifier les règles d'organisation des services lors de ces épisodes.

Nous voulons en particulier que les agents n'aient plus à choisir entre la protection de leur santé et ne pas perdre du temps de travail qu'il s'agit alors de rattraper d'une manière ou d'une autre.

Ce sujet sera bientôt discuté en instance.

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S
Il est essentiel de reconnaître l'importance de ces institutions culturelles pour la société et de préserver leur place dans notre paysage culturel. Les vidéothèques et les discothèques jouent un rôle crucial dans la préservation et la diffusion de la culture, en offrant un accès à une variété de contenus artistiques et musicaux.<br /> <br /> En ce qui concerne les restructurations internes qui ont conduit à la disparition de certaines discothèques et vidéothèques, il est primordial de prendre en compte les conséquences pour les employés. Les représentants du personnel ont un rôle clé à jouer pour défendre les intérêts des agents concernés et garantir des conditions de travail équitables, notamment en matière de reclassement et de formation professionnelle.<br /> <br /> L'amélioration de l'attractivité et de l'accessibilité de ces services ne concerne pas seulement les usagers, mais aussi les employés qui y travaillent. Cela peut passer par des mesures telles que la modernisation des équipements, la diversification des contenus proposés, l'adaptation des tarifs en fonction des publics visés, et la promotion de ces établissements auprès du grand public.<br /> <br /> Il est encourageant de constater que l'élue à la culture, qui préside le CST, a accepté de discuter de ce sujet. Cela montre sa volonté de prendre en compte les préoccupations des personnels et de travailler à la préservation et à l'amélioration de ces institutions culturelles.<br /> <br /> Il est essentiel de continuer à dialoguer, d'impliquer les représentants des personnels et de trouver des solutions concertées pour garantir un avenir durable et équitable pour les vidéothèques et les discothèques, en accord avec les missions du CST.
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