Échos de la 2e réunion de la Formation Spécialisée (FSSSCT ex-CHSCT) de la DAC du mardi 21 novembre 2023
Comme d'habitude on vous rend compte de ce qui se discute dans les instances ou audiences avec la DAC et l'élue de tutelle et ce qu'on y défend.
En déclaration liminaire
Nous avons dénoncé la multiplication des refus d’aménagements de postes préconisés par le médecin de prévention (en particulier de jours de télétravail au BEAPA).
Ces refus doivent être motivés par écrit et les représentant.es des personnels en formation spécialisée doivent en être informé.es. A défaut l’aménagement de poste est mis en œuvre.
Les mandaté.es du SUPAP-FSU ont demandé que les représentant.es du personnel en Formation Spécialisée puissent étudier les situations et préconiser des solutions autre que le refus pur et simple d’un aménagement de poste (pour raison de santé !).
Nous avons redemandé que la FSSSCT puisse travailler sur la prévention des Violences Sexistes et Sexuelles au travail (VSST). Nous souhaitons notamment qu'une vraie formation soit donnée en présentiel à tous.tes les agent.es (et pas qu'aux chef.fes d'établissement) et que la construction d'un réseau de référent.es se fasse sur la base du volontariat et pas en désignant d'office les che.fes d'établissement.
Alors que ces dernières années ont révélé de nouveaux risques comme ceux liés à la pandémie, aux ambiances thermiques, aux punaises de lit, ou mis sur la place publique des risques déjà existants comme les violences sexistes et sexuelles, nous avons rappelé l’obligation d'actualiser (au moins une fois par an) les Documents Uniques (DU) d’évaluation des risques professionnels à l’échelle la direction comme comme pour chaque site de travail.
Ces DU listent les risques professionnels et les actions de prévention à mettre en œuvre. De notre point de vue chaque équipe devrait bénéficier d’une journée annuelle consacrée à la santé sécurité et aux conditions de travail, occasion de s’approprier les outils à disposition notamment ce Document Unique.
Concernant les punaises de lit, à rebours de la politique de délégation de service public à de (mauvais) prestataires privés, nous avons souligné la nécessité de remettre sur pied équipes d’intervention internes à la Ville, suffisamment dotées pour être réactives sur l’ensemble des établissements. Nous pensons que les agent.es exposé.es doivent être pris en charge par la Ville (intervention au domicile si nécessaire, placement en ASA).
A l’ordre du jour de la réunion
1) Nous avons voté contre le bilan annuel 2022 en matière de prévention des risques professionnels.
Le travail des préventeurs du BPRP de la DAC n’est évidemment pas en cause.
C’est la politique de la Ville et de la DAC qui n’est pas à la hauteur.
A titre d’exemple : la gestion / prévention des risques en matière d’ambiance thermique (canicules ou grands froids) ne va pas : pas de recensement précis des situations site par site, pas de critères objectivés de température pour déclencher des réorganisations du travail / des redéploiements, une gestion chaotique qui ne garantit ni la protection de la santé des agent.es ni la continuité du service public, etc…
Ou encore la prise en compte très insuffisante des risques psycho-sociaux, alors que plusieurs enquêtes de la FSSSCT ont révélé des situations de management toxique et que le plan d’action suite à l’audit sur le travail du dimanche s’est résumé à un document de cadrage.
Nous nous sommes également inquiété.es de la baisse du nombre de relais de prévention dans les établissements de la DAC. Nous avons déploré le fait que cette fonction si importante ne soit pas davantage connue, reconnue, valorisée et accompagnée (pas de compensation, des décharges de travail insuffisantes, une marge de manœuvre souvent trop réduite), ce qui explique aisément son manque d'attractivité.
2) Nous nous sommes abstenu.es sur l’extension de la WIFI à l’Hôtel d’Albret. Le dispositif proposé nous semble largement surdimensionné.
Comme pour d’autres services de la Ville nous nous inquiétons d’un possible développement d’organisations de travail en « flex office » (pas de poste de travail fixe sur site pour des agent.es partiellement en télétravail).
Il s’agit aussi de répondre à l’ensemble des besoins des personnels de ce site (restauration…).
3) Nous avons approuvé le projet d’automatisation de la Bibliothèque Sorbier.
Ce projet s'est monté rapidement suite au déblocage d'une enveloppe budgétaire non prévue. Les travaux ont commencé. Nous regrettons que les mandaté.es FSSSCT n'aient pas été associé.es en amont à la réflexion. Nous avons déploré le fait que les conditions matérielles de travail des agent.es de Sorbier restent très difficiles (exiguïté des bureaux, coin cuisine minuscule, absence d’espace de restauration).
Prenons soin de nous et des autres
La lutte continue !
Les élu.es et mandaté.es de la section DAC du SUPAP-FSU