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Publié par SUPAP-FSU

JO, AGOSPAP, ASPP, Prévoyance, Punaises de lits :

Déclaration liminaire du SUPAP-FSU au CST central du 17 janvier 2024

Le pouvoir d’achat reste trop bas pour la majorité des agent.es malgré les annonces de septembre de la Ville en la matière. Nous avions déjà alerté sur le fait qu’il fallait faire encore plus et que la Ville en a les moyens (sur les changements de catégorie, les montants d’avancement de grade ou la déprécarisation par exemple).  En effet, tout augmente et particulièrement le coût de la vie à Paris en cette année de JO.

En fin d’année, beaucoup d’agent.es nous ont interpellé sur la prime pouvoir d’achat Macron et les modalités de de calcul de la Ville.

Le SUPAP - FSU souhaite que la Ville nous communique les chiffres des agent.es qui ont touché la prime Macron et pour quel montant. Nous attendons surtout que la Ville s’engage à régulariser au plus vite la situation des agent.es concerné.es par les oublis et mauvais calculs.

Nous vous avons aussi alerté sur les erreurs concernant des collègues de catégorie B privé.es de possibilité d’avancement de grade, voir ICI. Encore des collègues empêché.es d’avoir de meilleurs salaires…Cela ne doit plus se reproduire en 2024. Nous voulons aussi un engagement de la Ville à ce sujet.

Ce CST se déroule la veille d’une Assemblée Générale que le SUPAP-FSU organise sur la question de notre salaire indirect.

Notre « pouvoir d’achat » c’est nos salaires et malheureusement beaucoup trop de primes à la tête du client qui participent à des mises en concurrence entre collègues alors que nous défendons des carrières égalitaires.

Notre pouvoir d’achat c’est l’accès aux services publics et la sécurité sociale, qui sont eux aussi particulièrement attaqués par l’Etat ( cf les déclarations encore hier du président de la république, voir communiqué FSU, ICI) mais aussi par la Ville avec des effectifs de titulaires insuffisants, une dématérialisation qui exclue, des privatisations, un travail empêché alors que les agent.es veulent bien rendre le service public.

Enfin notre pouvoir d’achat c’est la participation de notre employeur aux complémentaires santé ou prévoyance et aux prestations sociales de l’AGOSPAP et de l’ASPP.

Or, au quotidien les agent.es constatent que les offres de l’AGOSPAP sont extrêmement limitées. Les agent.es font aussi les frais de la réduction de l’accès à la restauration collective (fermeture de restaurants administratifs, réduction du temps pour s’y rendre, absence de lieux pour manger sainement à prix décent).

Ils s’interrogent légitimement : mais comment une ville aussi riche que la Ville de Paris, capitale, organisatrice des JO, ne met pas plus pour les prestations sociales ? Idem pour l’accès au logement social des agent.es.

Le SUPAP FSU vient encore avec des propositions ce jour concernant l’ensemble des points abordés dans ce CST : JO (ICI), AGOSPAP (ICI), ASPP (ICI), Prévoyance (ICI) et Punaises de lit (ICI). Et ce pour que les agent.es voient leurs droits et leur pouvoir d’achat augmenter et pour éviter que les JO soient, comme le disent déjà des inspecteurs.trices du travail une « zone de non droit » pour les salarié.es et les agent.es du service public.

 

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