Musée Galliera en grève. Nos droits ne sont pas des privilèges comme on veut nous le faire croire à Paris Musées !
Le SUPAP-FSU revendique
- Une augmentation d’IFSE de 150 €/mois : mauvaise organisation du travail accentuant le harcèlement et les risques psychosociaux, froid et/ou chaleur à l’intérieur et/ou l’extérieur (14 degrés en hiver 28 en été dans les salles), horaires tardifs et en roulement, mauvais équipement et compensation de la baisse du pouvoir d’achat des agents.
- La contractualisation des vacataires et titularisation du personnel de caisse composé majoritairement de contractuels et vacataires.
- Le renfort des effectifs présents épuisés par le harcèlement moral subi
- Une organisation du travail préservant notre santé : pour Galliera et les autres musées avec des conditions de travail difficiles. Pour les agent.es travaillant à l’extérieur en cas de conditions climatiques difficiles, mises en place d’un roulement systématique indiqué dans le planning avec un temps de pause rémunéré de 15 minutes prévu dans le planning pour que le corps de chaque agent.e puisse récupérer soit de la chaleur soit du froid.
- 1h30 pause déjeuner : les cantines sont éloignées et le temps de repos nécessaire pour favoriser la résilience face aux pénibilités précitées.
- La fourniture immédiate du matériel nécessaire à l’exécution de notre travail dans de bonnes conditions : pupitre où poser le matériel à l’entrée principale du musée, chaises ergonomiques, ordinateur à l’accueil pour traiter les rendez-vous et livraisons prévues.
- Une gestion transparente de nos demandes, réponses et soldes de congés, RTT, heures supplémentaires.
- L’application de la procédure des heures privées officiellement en vigueur à Paris Musée :affichage transparent des demandes et des personnes retenues avec un délai de prévenance. Et prise en charge des transports pour retour à domicile à partir de 23h. Plateau repas.
- L’annulation et reprise des évaluations professionnelles de chaque agent.e demandeur titulaire, stagiaire, contractuel.le ou vacataire et qui a été réalisé par le supérieur hiérarchique mis en cause pour les faits de harcèlement moral
Les vacataires travaillent dans des conditions dégradées dénoncées par l’ensemble des syndicats
Le SUPAP FSU revendique
- La mise en place d’un roulement de planning pour les Week-end pour tous les vacataires afin de permettre à chacun de concilier vie professionnelle et vie privée et familiale
- L’information des vacataires sur l’ensemble de leurs droits (modalités d’indemnisation du chômage,droit à indemnités journalières de sécu en cas d’arrêt maladie, carte de cantine aux vacataires dès le 1er jour de travail…)
- La transmission immédiate de l’AED (attestation employeur dématérialisée) dès le jour de fin de vacation-contrat, document indispensable pour bénéficier de l’indemnisation chômage par France Travail
- L’octroi de la prime de précarité aux vacataires sur postes permanents
- L’abaissement du seuil de 910h de travail annuel demandé pour l’attribution de l’aide annuelle à la mutuelle (APS) et l’ouverture des droits aux œuvres sociales AGOSPAP.
- La délivrance d’une carte professionnelle et d’une adresse mail professionnelle aux vacataires sur postes permanents
- Le renouvellement de tous les vacataires le souhaitant.
C’est dans ce cadre que le syndicat SUPAP-FSU est activement partie prenante de la grève au Musée Galliera.
Depuis des mois le SUPAP-FSU interpelle Paris Musées sur la situation des agents. La direction reste sourde et le plus souvent sans réponse.
La grève est donc bien le seul moyen de se faire entendre !