Unité contre l’extrême-droite pour la justice sociale !
Après 7 années de destruction des droits sociaux, des services publics et des libertés démocratiques, le président Macron est désavoué.
Ce sont malheureusement les partis d’extrême-droite qui en profitent. Ces partis détournent la colère populaire en désignant les étrangers et les musulman.nes comme les responsables des difficultés. Ils ne s’attaquent pas à l’explosion des inégalités entre ceux qui ont tout et ceux et celles qui n’ont rien ou pas grand-chose.
En réalité, ces partis ne s’opposent pas aux politiques actuelles. Par exemple lorsqu’ils soutiennent la fin des cotisations sociales pour augmenter le SMIC, ils défendent un nouveau cadeau aux patrons des grandes entreprises et de l’argent en moins pour les caisses de la sécurité sociale.
Depuis des dizaines d’années les politiques gouvernementales ont imposé des sacrifices au plus grand nombre pour permettre des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises.
Dans les quartiers populaires des grandes villes comme dans les zones rurales, l’école comme l’hôpital public ont subi des dizaines de milliers de suppressions de postes. Des millions de personnes n’ont plus de médecin, d’hôpital de proximité, de bureau de poste, les enseignant.es ne sont pas remplacé.es…
Pour augmenter les salaires et les pensions, pour donner accès aux services-publics (santé, éducation…) partout, pour reconstruire la protection sociale (droit à la retraite à 60 ans…), pour construire des logements sociaux, il n’y a pas d’autre solution que d’imposer une autre répartition des richesses, de reprendre aux plus riches.
L’extrême-droite n’est pas une alternative, elle est un danger mortel pour droits des salarié.es et pour les organisations dans lesquelles il.elles s’organisent comme les syndicats.
Pour le SUPAP-FSU, le syndicalisme doit faire front commun :
- Contre l’extrême-droite
- Contre les politiques de casse sociale et démocratique de Macron
- Pour la hausse du point d’indice, du SMIC, des allocations et des pensions de retraite, la retraite à 60 ans, des dizaines de milliers de créations de postes dans les services publics...
A la Ville de Paris, plus que jamais, le syndicalisme doit s’unir pour défendre les droits des personnels et gagner sur les rémunérations / les primes, les conditions de travail, les droits sociaux (ASPP/AGOSPAP).
Alors que la Ville de Paris dépense des centaines de millions d’euros pour les JOP, des victoires sont possibles.
Le SUPAP-FSU réitère son appel aux autres syndicats de la Ville à construire une intersyndicale pour gagner tous.tes ensemble.