Échos de la F3SCT de la DAC de ce jeudi 28 novembre. Qualité de l’air à la médiathèque Parmentier, protéger les agent.es et le public
Échos de la F3SCT de la DAC de ce jeudi 28 novembre
Qualité de l’air à la médiathèque Parmentier, protéger les agent.es et le public
La F3SCT est l’instance qui remplace l’ex CHSCT et traite des questions de santé sécurité et conditions de travail.
Comme d'habitude on vous rend compte de ce qui se discute dans les instances ou audiences avec la DAC et l'élue de tutelle.
Les mandaté.es de tous les syndicats ont refusé le changement d’horaire de la F3SCT annoncé la veille pour s’adapter à l’agenda de l’élue qui préside l’instance (avancée à 9h pour une fin à 10h45 au lieu de 9h30 12h30 avec réduction drastique de l’ordre du jour).
Iels ont exigé que la prochaine F3SCT puisse se tenir sur une journée ou 2 demi-journées rapprochées pour pouvoir traiter correctement l’ensemble des dossiers.
A la demande du SUPAP-FSU, et avec le soutien de tous les syndicats présents les problèmes de ventilation et de qualité de l’air de la médiathèque Parmentier ont été mis en 1erpoint de l’ordre du jour. Invitées par le SUPAP-FSU, deux collègues de Parmentier étaient présentes. La situation de Parmentier a été le seul dossier traité.
Un audit ventilation, un rapport non transmis
Pendant des années, des agent.es de l’équipe alertent via le registre SST sur des problèmes de ventilation, de qualité de l’air et d’ambiance thermique pour les espaces publics et internes situés au sous-sol. Sans réponse de l’administration.
A la fin de la crise liée au COVID la Ville lance une campagne d’audits sur plusieurs années concernant l’état des ventilations pour tous les sites.
En novembre 2023, un audit est réalisé à Parmentier.
Les délais de procédure sont très longs : établissement du rapport par le prestataire, transmission au service énergie de la DCPA (Direction de l’Architecture), analyse par ce service, transmission à la DAC. Et l’administration fait le choix de ne pas transmettre le rapport d’audit à l’équipe.
Ce choix suscite l’inquiétude et la colère légitimes des collègues de Parmentier, d’autant que des travaux sont envisagés pour créer une salle d’animation au sous-sol. En septembre dernier les collègues alertent le SUPAP-FSU.
Après plusieurs interpellations, les mandaté.es du SUPAP-FSU obtiennent de l’administration la transmission du rapport et un début d’explication en particulier concernant les délais d’un circuit complexe entre services de la Ville.
Bien que comportant d’importantes lacunes confirmée par la MISST (Inspection Santé Sécurité au Travail), ce rapport montre le dysfonctionnement des dispositifs de ventilation des locaux.
Le SUPAP demande alors que cette situation soit d’urgence traitée en F3SCT. Dans l’urgence l’administration décide (enfin !) d’installer des capteurs qui révèlent des taux anormaux de CO2.
Pour les personnels, de la transparence, des mesures de protection
Aujourd’hui en F3SCT la DAC confirme la programmation en 2025 de travaux pour créer des ouvrants (créer une ventilation naturelle) puis sur la ventilation mécanique.
A terme ces travaux répondent aux besoins exprimés mais ne permettent de protéger la santé des agent.es dans l’immédiat.
Par mesure de précaution, l’ensemble des syndicats demande alors une fermeture rapide au public pour quelques jours avec maintien du travail interne, ce temps devant être mis à profit pour une concertation sur les mesures temporaires de protection à prendre après réouverture au public et dans l’attente des travaux de 2025.
L’élue donne son accord.
A suivre…
Le SUPAP conteste une fois de plus le choix récurent de la DAC et du SBL de faire de la rétention d’information (parfois en demandant aux directions d’établissement que rien ne soit transmis aux équipes).
Pour le SUPAP cela relève d’un préjugé voire d’un manque de confiance et de considération vis-à-vis des agent.es. C’est la pire des stratégies : l’administration pense éviter la colère des équipes et d’inquiétudes qu’elle préjuge excessives alors qu’en faisant ce choix elle les alimente.
Pour le SUPAP les interrogations concernant la santé et les conditions de travail sont toujours légitimes et doivent être prises au sérieux.
Les élu.es et mandaté.es du SUPAP-FSU à la DAC