La Ville doit rouvrir des négociations ! Animateurs-trices, REV, ASEM : nos revendications sont légitimes, ne lâchons rien !
Lors du CST central du 26 novembre notre syndicat a interpellé l’élue en charge des personnels sur la mobilisation DASCO. Le SUPAP-FSU a tenu à revenir sur les contre-vérités énoncées par l’exécutif dans les médias et au Conseil de Paris, sur le mépris de la Ville envers les personnels des écoles et sur les pratiques anti démocratiques de notre employeur dans les instances.
Le refus du dialogue social est bien de la responsabilité de la Ville : instance reportée 5 mois après la date initiale, audience accordée à l’intersyndicale 2 mois après une demande en urgence…pour ne faire aucune proposition, tentatives de briser la grève (affectations inutiles de grévistes la 2e heure d’interclasse, vacataires permanents illégalement privés de travail) voir ICI, propos insultants de P. Bloche vis-à-vis des collègues (« on ne va pas les payer la 2e heure à rien faire »), chantage honteux aux groupes Communiste et Écologiste de la majorité qui souhaitaient soutenir les revendications des personnels au Conseil de Paris, voir ICI, etc…
Alors qu’une nouvelle mobilisation massive (plus de 200 écoles fermées sur le temps d’interclasse), largement relayée dans les médias, voir ICI, a eu lieu la semaine dernière, et se poursuit dans des dizaines d’écoles cette semaine, alors que les soutiens de parents d’élèves se multiplient, voir ICI, la Ville joue le pourrissement en refusant de négocier avec une intersyndicale pourtant largement majoritaire à la DASCO, 9 sièges sur 14 dans les instances de la direction (5 SUPAP-FSU/3 CFDT/1 CGT) !
O. Polski continue de répéter que « la Ville a fait des efforts sans précédents à hauteur de 8 millions d’euros » et « qu’il faut savoir arrêter la grève » ! Circulez y’a rien à attendre de plus ! Au boulot en somme !
Ces propos sont extrêmement méprisants pour les personnels qui continuent de souffrir au quotidien des conditions de travail imposées par leur employeur !
La précarité massive, les sous-effectifs, les taux d’encadrement et de qualification non respectés, les rémunérations insuffisantes, les problèmes d’hygiène en maternelle et d’accueil d’enfants à besoins spécifiques…sont toujours là !
La situation risque encore de s’aggraver, la Ville trouvant le moyen avec le nouveau budget de supprimer 100 postes à la DASCO, dont 30 postes d’ASEM…alors que les collègues absent.es sont déjà très rarement remplacé.es ! Inadmissible !
Dans ce contexte, l’intersyndicale exige une nouvelle audience.
La Ville doit entendre la colère et prendre les mesures nécessaires !
Nos revendications sont légitimes, ne lâchons rien !
Le SUPAP-FSU toujours à vos côtés pour vous défendre et vous informer !
SUPAP-FSU DASCO : 06 46 36 93 97 ou supapfsudasco@gmail.com