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Publié par SUPAP-FSU

Pause méridienne :

Les personnels de la surveillance affectés dans les cimetières sont les seuls agents de la surveillance dont le temps de restauration (pause méridienne) n’est pas compté comme temps de travail. Cette pause méridienne est excessivement longue : 1 heure 20 minutes et 2 heures sur certains sites.

Avantages : essentiellement pour l’employeur (administration / maire-patron) :

  • Cette coupure méridienne rallonge, de fait, l’amplitude de la journée de présence sur site des agents et donc l’amplitude d’ouverture des cimetières aux publics.
  • Ainsi la ville fait l’économie de postes budgétaires et n’a donc pas besoin d’avoir une équipe du matin pour l’ouverture et une équipe d’après-midi pour la fermeture des cimetières.

Inconvénient : essentiellement pour les personnels (petit personnel d’exécution) :

Si la pause méridienne était enfin comptée et donc payée comme du temps de travail pour les personnels de la surveillance – ce qui est la règle pour tous les agents travaillant en roulement – cela diminuerai de 1 heure 20 minutes ou de 2 heures l’amplitude de la journée de travail imposée à chaque agent !

Partir plus tard pour prendre son service ou rentrer 1 heure 20 plus tôt chez soi :

Ce serait améliorer sensiblement la qualité de vie des agents !

 

 

Que chaque agent des cimetières se pose la question essentielle : nos collègues de la surveillance des Bois de Vincennes et de Boulogne bénéficient de la pause méridienne incluse et donc payée comme du temps de travail effectif, car l’agent reste à la disposition de l’employeur. ! Nos collègues de la DPMP ont aussi, sans exception, la pause méridienne incluse et payée comme temps de travail ce qui est également normal !

Et nous, les personnels de la surveillance des cimetières, comme toujours les enfants pauvres de DEVE ! Que fait la DEVE et le service central des cimetières pour mettre fin à ces discriminations entre agents d’un même corps : Rien ? Comme d’habitude !!

Soyons encore plus précis : pause méridienne et…….  Indemnité de repas.

Quelques 90 % les personnels de la surveillance des cimetières ne peuvent pas bénéficier d’un repas subventionné par l’employeur dans les restaurants municipaux. Un repas subventionné par la ville coûte à l’agent entre 4 et six euros par repas. Un agent des cimetières qui n’a pas la possibilité de pouvoir emmener sa « gamelle » et qui doit déjeuner à l’extérieur dans un fast-food ou un kebab doit, chaque jour débourser 10 euros financière de 210 euros tous les mois ! Merci pour la l’hygiène de vie et la mauvaise graisse !!Et sur la base moyenne de 21 jours travaillé par mois cela fait une charge

Le fait est établi et incontestable ! Alors les dindons du système : c’est qui ? les personnels de la surveillance des cimetières !!!

 

Pour la pause méridienne et l’indemnité de repas le SUPAP-FSU revendique :

1° - Que la pause méridienne de 30 minutes inclus dans le temps de travail se fasse sur la base du volontariat et selon le choix de l’agent. Gain de temps personnel pour l’agent : 1 heure 20 minutes à deux heures par journée travaillée.

2° - Que les collègues souhaitant rester sur le système actuel continuent à en bénéficier.

3° - Que tous les agents qui ne peuvent pas ou ne veulent pas aller prendre leur repas dans les restaurants municipaux bénéficient, par journée travaillé, d’une indemnité de repas de 12 euros.

La catégorie B, précisions et revendications.

Notre exigence reste la même : tant qu’il y a un agent de catégorie C de la surveillance en service, la présence effective d’un cadre B de la surveillance est impérative.

En conséquence le nombre de TTPS doit être augmenté de manière à ce qu’il puisse toujours y avoir un TTPS dès l’ouverture du service et un autre TTPS pour la fermeture du site. Ces présences effectives doivent être également réparties de manière équitable. Une semaine du matin, une semaine d’après-midi, pourquoi ? deux raisons majeures :

- Chaque TTPS à le droit de pouvoir, une semaine sur deux, partir plus tard de chez lui le matin et aussi - surtout - de pouvoir quitter le service 1 heure 30 à 2 heures plus tôt pour vivre sa vie selon ses propres choix (la famille, théâtre, cinéma, resto, etc.).

- Être du matin offre aussi l’avantage d’être présent pour certaines opérations funéraires rémunératrices (pouvant aller de 50 à 100 euros selon les mois et les sites).

Pas de bla bla…. Pas de petits arrangements entre copains : de l’équité, un point c’est tout.

Concernant le nombre de TTPS dont à besoin le service des cimetières, soyons précis : Le SUPAP-FSU, seul et, malheureusement contre l’apathie des autres syndicats, avait bataillé et obtenu la nomination de 26 AAS des cimetières en catégorie B. Manifestement ces nominations en interne ne suffisent pas pour pallier aux besoin en TTPS. Nous n’admettons pas que le service des cimetières n’ait pas proposé la promotion d’agents de la surveillance des cimetières – pourtant déjà formés et expérimentés – pour être nommés TTPS !

Ce manque de respect de la part de la DEVE et du service central des cimetières pour les services rendus par les agents de catégorie C des cimetières est indigne : le mot est fort ? Non juste !

 

Chef de pôle : une fonction sans véritable reconnaissance. Si le travail d’un « chef de pôle » consiste à coordonner le travail des autres TTPS, qui eux doivent se « taper » l’essentiel du boulot de terrain, le chef de pôle est appelé à intervenir à tous les niveaux de AAS à TTPS de terrain en plus de sa mission de supervision.  Le « chef de pôle » est « hiérarchiquement » situé entre le conservateur, le conservateur adjoint et les autres TTPS. Cet espace « hiérarchique » mérite d’être rappelé et reconnu comme un poste fonctionnel avec ce que cela implique au niveau salarial, carrière... Telle est la demande déjà formulée par le SUPAP-FSU, la DEVE va devoir très rapidement se positionner !!! 

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