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Publié par SUPAP-FSU

En effet, une note de l’état précise « …. En plus des fêtes légales nationales, le jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage est un jour férié dans les DOM. La date varie selon le département…. »

L’incontournable « plancher » des 1607 heures imposé aux fonctionnaires vole en éclat ! 1607 heures annuelles moins une journée entière de travail (environ 7 heures)  ramène le temps annuel à 1600 heures !

L’État n’a donc pas osé supprimer cette journée du souvenir ! Et pour cause : la responsabilité de l’État français reste engagé dans ce qui fût, par son ampleur et sa durée dans le temps, le plus grand des crimes contre l’humanité: l’esclavage.

L’État a déjà supprimé les jours de congés bonifiés pour les domiens qui, pourtant,  bien souvent, sont des exilés économiques en métropole ! Mais, L’État n’a pas osé prendre le risque d’enflammer les DOM en supprimant cette journée chômée et fériée pour que dans les iles, lieux par destinations de ce crime, la mémoire des ancêtres puisse être commémorée !

La preuve est ainsi faite que l’état, quand il le veut, peut s’arranger avec ses propres lois !

Bien évidemment, il faut, pour bénéficier de dérogations aux 1607 heures avoir des raisons valables.

Profitons de ce tract pour, une fois encore :

Dénoncer l’injustice suivante : un domien travaillant en métropole n’a pas le droit de bénéficier de la journée de commémoration de ce que ses ancêtres ont subi. Cela est profondément choquant !

Rappeler notre revendication : Le 27 avril, date anniversaire du décret abolissant l’esclavage sur le territoire de la république, doit être une journée fériée de commémoration et de mémoire au niveau national au même titre que le 14 juillet 1789 et le 8 mai 1945. Victoires des hommes sur la barbarie.

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