Subvention de la Prévoyance, ça avance ! La Ville reprend les propositions du SUPAP-FSU
Concernant le dispositif de prévoyance santé (maintien de salaire en cas d’arrêt de travail, rente viagère en cas d’invalidité, capital aux ayant droit en cas de décès ou perte totale d’autonomie de l’agent.e) conclu en 2020 entre la Ville et le groupe Collecteam/Allianz, il nous était demandé de nous prononcer au CST du 28 septembre 2023 sur la revalorisation de la prise en charge de la Ville suite à la nouvelle augmentation du taux de cotisation au 1er janvier 2024 (de 1,66% à 1,91%) décidée par l’assureur privé.
Pour couvrir la perte de pouvoir d’achat le SUPAP-FSU avait demandé une augmentation plus importante de la participation de la Ville avec une proposition, voir ICI. Suite au refus de la Ville notre syndicat s’était abstenu sur la grille proposée.
Une nouvelle revalorisation de la prise en charge de la Ville est soumise à l’avis du CST central du 17 janvier.
La Ville reprend donc à peu de choses près les propositions du SUPAP-FSU, et accède notamment à notre demande de prise en charge intégrale pour les collègues percevant jusqu’à 1 950 € bruts.
Concernant les autres tranches de revenus, le SUPAP-FSU dépose un amendement, voir pièce jointe, visant à une meilleure prise en charge par la Ville pour les agent.es percevant entre 1 950 et 2 250 € brut (23,50 euros au lieu de 19) pour plusieurs raisons :
- Les collègues dans cette tranche dont les revenus sont modestes seraient les seul.es à ne pas bénéficier d’une meilleure prise en charge par la Ville à l’occasion de cette revalorisation (contrairement aux salaires plus élevés)
- « L’effet de seuil » serait trop important entre les collègues percevant 1 950 €, bénéficiant de la gratuité, et les collègues de cette tranche devant débourser chaque mois entre 18 € (salaire brut de 1 951 €) et 24 € à (salaire brut de 2 250 €) pour bénéficier du dispositif de prévoyance.
Si la Ville accepte notre amendement, le SUPAP-FSU donnera un avis favorable sur ce point. En cas de refus, nous nous abstiendrons.
Indépendamment de cette revalorisation de la prise en charge de la Ville, nous regrettons :
- Le refus de prise en charge par le prestataire sans la moindre justification écrite des suites d’une maladie contractée antérieurement à l’adhésion de l’agent.e (clause ne figurant pas dans les brochures du prestataire) et l’absence d’intervention de la Ville à ce sujet !
- Le refus du maintien de salaire pour les vacataires avant le 91e jour d’arrêt maladie alors que des collègues vacataires en situation de grande précarité ont été floué.es en adhérant à cette protection sociale qui ne leur sert strictement à rien !
- L’’absence de transmission, encore à ce jour, du contrat intégral conclu entre la Ville et Collecteam que nous demandons depuis des mois, demande à laquelle l’élu s’était pourtant dit favorable lors du CST central du 28 septembre 2023.