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Nettoyage des écoles et collèges : des renforts indispensables obtenus pour 6 mois, c'est une bonne nouvelle...mais ce sont des postes pérennes de titulaires qu'il faut pour nos établissements !
Suite à nos alertes répétées sur le manque de personnels pour assurer le nettoyage approfondi des établissements après le 1er confinement, 150 contrats d’ATE avaient été obtenus pour une période de 6 mois, voir ICI.
La situation sanitaire s’étant de nouveau fortement dégradée depuis la rentrée scolaire, il était indispensable de renforcer les équipes, épuisées et en sous-effectif chronique, d’ATE, ATEE et ASEM mobilisées pour assurer ces missions.
- Les 150 contrats d’ATE sont prolongés pour une durée de 6 mois,
- 100 postes supplémentaires sont obtenus. Les collègues seront rémunéré-e-s à la vacation jusqu’au 31 décembre 2020, puis en CDD pour 6 mois à partir du 1er janvier 2021. Dans le détail, il y aura 50 postes d’ATE, 30 d’ASEM et 20 d’ATEE.
Par ailleurs, le recours à des prestataires extérieurs reste également possible.
Ces renforts sont bien évidemment bienvenus en cette période difficile, mais ne permettent pas de répondre au manque récurrent de personnels que nous constatons depuis des années.
Comme nous l’écrivions récemment ICI, il faut mettre en place des brigades volantes de titulaires pour pourvoir aux énormes besoins de remplacement pour ces métiers particulièrement impactés par des conditions de travail dégradées et une multitude de risques psycho-sociaux.
Le SUPAP-FSU revendique :
- Le recrutement des centaines d’ATE, ASEM et ATEE titulaires nécessaires à l’amélioration indispensable des conditions de travail des collègues et au bon fonctionnement des écoles.
- L’attribution d’une prime conséquente de fin d’année, comme nous l’avons encore demandé à l’élu Patrick Bloche lors du comité technique du 24 novembre, pour reconnaitre, et pas uniquement par des remerciements et des belles paroles, l’implication exceptionnelle et le sens du service public de l’ensemble des agent-e-s de la DASCO mobilisé-e-s, parfois au prix de leur santé, depuis le début de cette crise sanitaire.