Nous, personnels de la surveillance des cimetières
Nous, toujours mis de côté !
Toujours laissés pour compte !
Comme d’habitude nous sommes laissés à la traine pour :
Les promotions, les primes, l’IAT 2….
À la traine sauf pour le boulot et les responsabilités !
À titre d’exemple, le SUPAP-FSU a obtenu une augmentation de 40 euros par mois (480 euros par an) pour tous les AAS du SEJ qui ont, depuis, rejoint la DPSP. Malgré de nombreuses demandes, la Ville n’a pas voulu étendre cette mesure de réajustement aux personnels de la surveillance des cimetières. Pourquoi ? Nous gagnons trop ?
Et si nous comparions les salaires ? Tiens… en voilà une idée intéressante !
Autre raison qui vient inévitablement à l’esprit : nous ne sommes pas la priorité électorale de la municipalité qui préfère financer une Direction (DPSP) pour verbaliser les chiens-chiens qui crottent sur la voie publique. Les défunts, les sépultures, le chagrin des familles sont électoralement moins porteurs !
Nous, nous assumons tout. Nous le devons aux familles. Nous sommes toujours à l’écoute, discrets, soucieux du service public. Se taire ? Combien de temps encore ? Pas d’argent = motivation en baisse !
La météo sociale prévoit un coup de froid, une montée de fièvre.
Le service pourrait bien, à terme, se gripper !
Et pourtant, souvenons-nous, nous avions signé massivement une pétition réclamant une égalité de traitement entre agents d’un même corps ! Rien ! Nada ! Retournez à vos cimetières, bossez et taisez-vous ! Telle fût, en substance, la réponse de la Ville.
La colère gronde !