Quand la Ville de Paris asphyxie une association et bafoue l'égalité femmes/hommes !
Les six éducatrices de jeunes enfants de l’équipe des p’tits loups travaillant au sein de la MECS l’Abri Temporaire d’enfants de la Société Philanthropique employées dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance sont en grève depuis deux semaines pour demander l’égalité de salaire avec les éducateurs spécialisés exerçant les mêmes fonctions. Il se trouve que cette profession, qui bénéficie de diplômes équivalents, est majoritairement masculine.
Ce principe avait été acté dans le budget prévisionnel soumis par la Société Philanthropique à la DASES qui finance l’association au titre de l’aide sociale à l’enfance compétence de la Ville de Paris. Cette dernière ; au début de la grève ne s’était toujours pas prononcée sur ce budget qui intègre une revendication posée depuis 2016. Elle vient d’annoncer oralement qu’elle refusait toute augmentation de salaire pour les éducatrices de jeunes enfants, ce qu’a entériné la Société Philanthropique en demandant aux personnels de reprendre le travail.
Certes la Société Philanthropique pourrait probablement financer l’augmentation sur ces fonds propres, mais la Ville de Paris qui a refusé par ailleurs de répondre à l’interpellation de notre syndicat le SUPAP-FSU porte une responsabilité essentielle.
La Ville de Paris doit mettre en accord ses principes avec ses actes quand il s’agit d’égalité femmes/hommes.
Les éducatrices de jeunes enfants ont décidé de continuer la grève.
Dernière minute 4 juin : les éducatrices de jeunes enfants ont obtenu ce jour une augmentation de salaire de 84 euros sous forme de prime les mettant au même niveau que les les éducateurs spécialisés à partir du 1er janvier 2018 et le paiement de 35 heures de grève.
Telles sont les propositions de la direction soumises au éducatrices, mais qui restent soumise à l'acceptation d'un processus de Validation des acquis de l'expérience.

Les collègues présentes à la manifestation du 22 mai !
Les revendications des personnels