Télétravail : 253 euros à la Ville aussi !
En juin 2021 le SUPAP-FSU avait voté contre l'accord télétravail de la Ville
Nous estimions qu'il était insuffisamment protecteur pour les agent.es et qu'il ne leur donnait pas les moyens de bonnes conditions de télétravail (matériel informatique, assises et plans de travail ergonomiques, indemnisation financière).
Nous contestions en particulier le plafond d’indemnisation fixé à 120 euros annuels à la Ville de Paris alors que l’accord cadre national fonction publique (en cours d'adoption à l'époque) fixait ce plafond à 220 euros annuels.
Notre refus de signer ce mauvais accord est malheureusement conforté alors que la Ville n'entend augmenter ce plafond qu'à hauteur de 138 euros quand ce plafond devrait atteindre 253 euros nationalement.
Rappelons que notre refus de signer cet accord au rabais avait aussi été conforté par le résultat de l'enquête qualitative de la Ville demandée par le SUPAP-FSU. Cette étude montrait que le télétravail se traduit souvent par une augmentation du temps et de la charge de travail (en l'absence de dispositifs pour éviter les dépassements horaires). Elle montrait aussi l'insatisfaction de nombreux-ses collègues par rapport à leur équipement informatique, leur plan de travail ou leur assise.
Pour le SUPAP-FSU l'insuffisance de l'indemnisation financière et l'absence de matériel ergonomique fourni est facteur de TMS (troubles musculosquelettiques) et d’inégalités entre agent.es (taille du logement, revenu).
Et en ces temps de hausse vertigineuse du coût de l’énergie, les épisodes de froid risquent de coûter cher aux collègues en télétravail.
253 euros à la Ville aussi !