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Publié par SUPAP-FSU

Pourquoi une affirmation aussi grave ? :

Parce que les faits sont là. Incontestables. Alors que les pouvoirs publics et les professionnels de santé́ disent qu’il est impératif pour la sécurité́ de tous et de chacun de respecter une distance de sécurité́ d’un mètre minimum entre chaque individu pour éviter la propagation du covid 19. La DEVE, dans ses cimetières, n’impose pas le respect de cette règle fondamentale de lutte contre la propagation du virus. 

Lundi 6 avril, 30 inhumations au Cimetière parisien de Pantin...Chaque convoi funéraire a rassemblé – et c’est généralement le cas – jusqu’à 26 personnes (20 parents et amis du défunt et 6 personnes des pompes funèbres) et, souvent 6,7,8...convois attendent les uns derrières les autres dans l’allée principale du cimetière. 

Les parents et amis du défunt sont dans une telle proximité physique et affective que ce satané virus s’invite dans les corps, par les larmes, les embrassades, les postillons, les poignées de mains et ensuite, avec chacune et chacun, à leur insu, Coronavirus sort du cimetière et se répand en ville. Oser nous dire qu’il ne s’agit pas là d’un foyer sérieux de contamination alors que les cercueils ne sont pas hermétiques et que de très nombreux décès ont pour cause première ce virus est irresponsable. Sans oublier que des parents ou amis du défunt pouvaient déjà être contaminés, donc contaminant ! 

Combien de personnes innocentes ont été infectées par ce virus qui aura transité par les cimetières de la ville de Paris du fait du non-respect des règles de sécurité sanitaire ? Combien ? Nous ne le saurons jamais et pourtant cette propagation est incontestable : la responsabilité de la ville est engagée au regard de la dangerosité́ de ce virus potentiellement mortel. 

Pourquoi rendre publique seulement maintenant notre colère ? 

Nous sommes lassés d’interpeller en vain les autorités parisiennes ! En interne, nous avons déjà diffusé deux tracts alertant les autorités municipales sur ces réalités. « Tout est normal et sous contrôle et il n’y a pas de problème ... » ose-t-on nous dire ! 

Nous ne pouvons pas accepter ce grossier déni de vérité. Mais, et pour être tout à fait honnête, nous n’ignorons pas les filtres déformants, que peuvent-être les différentes strates hiérarchiques afin de couvrir leur irresponsabilité vis-à-vis des agents et des parisiens et même de la Ville. 

Nous sommes indignés de tant d’irresponsabilités et de mensonges administratifs. Alors, nous conclurons par cette citation : « Il y a des circonstances où se taire, c’est mentir » Miguel de Unamuno. 

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