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Publié par SUPAP-FSU

L’après-midi : Magnifique manifestation avec des cortèges jeunes, des hommages très forts aux femmes mortes sous les coups de leur conjoint ou ex conjoint et une solidarité sans frontière contre la Guerre. Des collègues de la culture, du travail social, de l’animation, de la petite enfance, des mairies, de la surveillance de la Ville de Paris y étaient bien représentées avec un cortège Supap-Fsu en forme !

Le matin : Grâce à l’intervention d’une chercheuse de l’Agence pour les conditions de travail sur les inégalités de santé au travail pour les femmes (ANACT), les participant.es de la réunion d’information intersyndicale Pas une minute de plus ont exprimé une grande souffrance au travail, des pénibilités non reconnues, du sexisme, de la maltraitance... À cela s’ajoutent les inégalités salariales, les difficultés pour les agent.es à temps partiel – renforcées avec les nouveaux cycles de travail-, le peu d’aménagement et de soutien au travail des agent.es en  familles monoparentales.

Le 9 mars, à la réunion de la DRH pour le plan égalité de la Ville de Paris, nous avons été porte-parole des échanges de la veille. Nous avons demandé des réponses concrètes dès 2022 en particulier sur les points suivant :

  • Le 100 % ratio promu promouvable et une enveloppe de rattrapage des inégalités de primes entre les femmes et les hommes
  • La lutte contre la précarité compte tenu que plus de 80% des précaires sont des agent.es en particulier les vacataires de la DASCO
  • Le remplacement des congés maternité et une vraie protection des agent.es enceintes et enfin un vrai plan de prévention des violences sexistes et sexuels au travail
  • Des vestiaires non mixtes partout et des vêtements et EPI adaptés aux femmes comme aux hommes
  • L’ajout d’un volet santé pour une reconnaissance  des pénibilités liées à la charge mentale, émotionnelle des métiers à prédominance féminine et le cumul des sujétions. Par exemple, dans le secteur scolaire et la petite enfance aux charges de responsabilité de vie des petit.es parisienn.es, s’ajoutent notamment les problématiques du bruit. Il faut reconnaitre ces 2 sources de pénibilités et réduire le temps de travail. Enfin la sujétion sur le travail pour écran doit être acceptée par la Ville.

La Ville nous a répondu ne pas vouloir intégrer la précarité et la pénibilité  à son plan pour l’égalité. Elle considère que d’autres négociations ont lieu sur le temps de travail donc « il ne faut pas tout mélanger » !!!

Alors… dans le cadre des négociations avec l’intersyndicale Pas Une minute de plus, mobilisons-nous pour Exiger la reconnaissance des pénibilités de secteurs à prédominance féminine et réduire le temps de travail pour toutes et tous les secteurs !

Rendez–vous mardi 22 mars matin – Devant le conseil de Paris

Contactez-nous : SUPAP-FSU syndicatsupapfsu@paris.fr  ; feministesupap@gmail.com 

 

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