UGD : la coupe est pleine !
Depuis quelques années, de nouvelles tâches sont régulièrement rebasculées aux UGD des directions, sans transferts de moyens, notamment les tâches gérées jusque-là par des services de la DRH. Ras-le-bol des nouvelles tâches qui s’ajoutent à un travail déjà intense. La charge de travail devient impossible.
De plus en plus, les UGD qui sont la première interface pour les agent.es, deviennent tour à tour assistante sociale, psychologue, conseiller retraites, secrétaire médical voire médecin parfois. Cela parce que les services dédiés ne fonctionnent plus à cause des choix RH de la Ville de Paris !
Les choix de la Ville de Paris, qui développe la précarité, (vacataires à la DASCO, contractuel.es notamment à la DFPE, PACTE dans d’autres directions) engendrent également une surcharge importante qui transforme le métier d’UGD et le rend toujours plus complexe.
Il n’est plus possible pour les UGD d’accomplir l’ensemble de leurs missions malgré leur implication sans faille pour aider et accompagner au mieux les collègues. Ces situations, dans toutes les directions, provoquent souffrance au travail, malaise, burn-out…
Aucune reconnaissance, ni prise en compte de ces situations : les directions ont beau dire que les UGD sont un sujet de « préoccupation » depuis longtemps et qu’elles ne découvrent pas les problèmes, elles n’ont pourtant rien fait pour le moment.
Les UGD de la DASCO, voir ICI, et de la DFPE, voir ICI, se mobilisent pour obtenir la reprise des tâches des services DRH par la DRH, le passage en catégorie B, une prime de technicité particulière. Reçu.es par leurs directions, les UGD des Circonscriptions des Affaires Scolaires et de la Petite Enfance commencent à imposer un changement : ne plus subir et relever la tête !
L’ensemble des UGD se retrouvent aujourd’hui soumis.es à des évolutions qui rendent le travail impossible. La démarche des collègues des CASPE peut s’enclencher pour l’ensemble des UGD et amener à une satisfaction des revendications pour tous.tes les UGD de la Ville.