Ce samedi 22 mars, riposte antiraciste et antifasciste. RDV à 14h à République
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Minoritaire dans le pays, Macron continue à imposer sa politique de destruction sociale.
Comme tous les premiers ministres nommés par Macron, pour détourner l’attention et diviser, Bayrou reprend des idées d’extrême-droite.
Son gouvernement met en accusation des millions de personnes déjà victimes de discriminations à l’embauche, au logement, de surexploitation, vivant dans des quartiers relégués, victimes de violences policières…
Précariser toute la société, les français comme les étrangers
Ce gouvernement veut exclure de l’accès aux droits sociaux des étrangers en situation régulière (qui travaillent et payent des impôts), remettre en cause le droit du sol (pas de nationalité pour des jeunes nés sur le territoire français), interdire le sport à des femmes voilées…
Les ministres Darmanin et Retailleau durcissent encore les conditions du droit au séjour et de régularisation administrative, et criminalisent le séjour irrégulier (de personnes à qui ils interdisent de venir légalement travailler ici).
Cette politique sert à fabriquer des sans-papiers et ainsi permettre au patronat d’avoir une main d’œuvre obligée de tout accepter.
Pour Macron il faut obliger des millions de salarié.es, français comme étrangers, à travailler pour des bas salaires (baisser les allocations des chômeurs.meuses, obliger les personnes au RSA à travailler…).
Des quartiers populaires abandonnés
Ce ne sont pas les étrangers mais la politique de Macron de cadeaux aux plus riches et aux entreprises qui a sacrifié les services publics et les droits sociaux.
Les quartiers populaires sont les premières victimes de cette politique.
En Seine St Denis 3e département le plus pauvre, les enseignant.es absent.es ne sont plus remplacé.es. Un élève du 93 perd en moyenne 20% des cours sur toute sa scolarité.
De nombreux quartiers sont très mal desservis par les transports, il n'y a pas de médecin, pas d'hôpital de proximité, les bureaux de poste sont supprimés ou engorgés.
Le logement est souvent profondément dégradé, l'accès à l'emploi est plus difficile qu'ailleurs, le taux de pauvreté 3 fois plus élevé que la moyenne nationale, les jeunes sont victimes de violences policières et de racisme. Les habitant.es des quartiers populaires à Paris voient aussi se dégrader les services publics (dont des fermetures de classe, services sociaux débordés), la précarisation des associations de proximité et associations de solidarité avec les immigrés, (baisses des subventions d’état drastiques et une baisse de la ville aussi), et être stigmatisées quotidiennement.
L’extrême-droite, ennemie des travailleurs et de leurs droits
Avec l’appui de milliardaires et de leurs médias, l’extrême-droite a pris le pouvoir dans de plusieurs pays.
L’extrême droite c’est toujours le recours des classes dominantes lorsque les politiques menées dans leur intérêt sont complètement discréditées. Au pouvoir les partis d’extrême-droite s’attaquent aux droits conquis par les salarié.es pour se défendre (droit de manifester, de faire grève, liberté syndicale…).
En quelques semaines Trump a licencié des centaines de milliers de fonctionnaires, coupé dans les budgets de l’éducation et de la santé, fait arrêter des militant.es solidaires du peuple palestinien, il tente de prendre le contrôle total de la justice et des médias.
L'extrême-droite est l’ennemie mortelle de tous.tes les salarié.es (et des syndicats), des étranger.ères, des personnes racisées, des femmes, des LGBTQIA+, des syndicats et des libertés démocratiques.
En France, le RN n’est pas du côté de la population : il veut « baisser les impôts » alors qu’il faut faire payer les riches, et pour augmenter les salaires il veut exonérer les patrons de cotisations c’est-à-dire liquider la sécurité sociale. A côté du RN et de médias racistes, des groupes d’extrême-droite multiplient les attaques contre des militant.es (syndicalistes, féministes…).
Ce samedi 22 mars dans toute la France, à l’appel des dizaines d’associations, de syndicats et de partis progressistes, il y aura des manifestations pour s’opposer aux politiques racistes et aux violences d’extrême-droite. Tous.tes ensemble, ripostons !
Marche des Solidarités
Ce samedi 22 mars 14h République