Halte au massacre à Gaza !
En 17 mois, la guerre à Gaza a fait plus de 55 000 morts (dont 20 000 enfants), des milliers de disparus et 120 000 blessés.
Depuis le 18 mars, date de la rupture du cessez-le-feu par Israël, ce sont près de 3000 personnes qui ont été tuées et 8000 qui ont été blessées.
Ce sont plus de 8% de la population (70% sont des enfants, des femmes ou des personnes âgées) qui ont été tués ou blessés/mutilés.
Il y avait 2,3 millions d’habitant.es à Gaza avant cette guerre.
A l’échelle de la France (68 millions d’habitant.es) 8% c’est comme si 5,4 millions de personnes avaient été tuées ou blessées en 17 mois.
Ce bilan des morts sous les bombes israéliennes est probablement plus terrible encore.
Depuis le 2 mars dernier Gaza est soumise à un blocus total (pas de nourriture, d’eau, de médicaments, …).
Depuis le début cette guerre s’accompagne de crimes : bombardements incessants de zones civiles densément peuplées, déplacements forcés de la population, destruction systématique des habitations, des écoles, des infrastructures notamment de santé (Gaza n’est plus qu’un champ de ruines), aide humanitaire empêchée, plusieurs centaines de travailleurs humanitaires ou de journalistes assassinés, arrestations massives par l’armée avec mise au secret et actes de torture...
Dès janvier 2024 la Cour internationale de justice (CIJ) avait alerté concernant un risque de génocide.
Depuis, ce sont Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies et de nombreuses associations (Amnesty International, Human Rights Watch, Médecins sans frontières…) qui dénoncent un génocide en cours au regard de plusieurs critères définie par la Convention internationale de 1948.
https://www.amnesty.fr/actualites/rapport-genocide-palestiniens-gaza-commis-par-etat-israel
La guerre en Palestine n’a pas commencé le 7 octobre 2023 après le massacre commis par le Hamas (près de 1200 morts dont plus 800 civils, il resterait actuellement 24 otages israéliens vivants).
Elle fait suite à un processus de plus de 70 ans de colonisation, de privation des droits et d’oppression des palestinien·nes
Ces dernières années la colonisation et les expulsions violentes de familles palestiniennes dans les territoires occupés (Jérusalem Est et Cisjordanie) n’ont fait que s’amplifier. Gaza est sous blocus, presque personne ne peut en sortir depuis plus de 15 ans !
Il n’y aura aucune paix durable pour les peuples de la région sans justice, sans respect du droit international, celui du droit du peuple palestinien à un Etat souverain.
Avec les syndicats de la FSU, le SUPAP-FSU dénonce l’amalgame entre la critique légitime de la guerre coloniale du gouvernement israélien et l’antisémitisme. Cet amalgame vise à faire taire la solidarité avec le peuple palestinien.
Avec de nombreux syndicats, associations et partis de gauche du « Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes », le SUPAP-FSU demande un cessez le feu immédiat dans tous les territoires palestiniens et la levée du blocus de la bande de Gaza.
Les pays occidentaux doivent cesser de livrer des armes au gouvernement israélien d’extrême-droite.
Le gouvernement français et les pays de l’Union européenne doivent reconnaître l’Etat palestinien et prendre des sanctions économiques et diplomatiques tant que le droit humanitaire et le droit international ne sont pas respectés.
Alors que pendant des mois sur les murs de l’Hôtel de Ville la municipalité parisienne a affiché la demande de libération des otages israéliens, l’exécutif doit aussi témoigner de sa solidarité avec la population de Gaza et ses terribles souffrances.
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La FSU et le SUPAP-FSU vous invitent à signer et à relayer cet appel à l'initiative de l'UJFP (Union juive française pour la paix) intitulé "Appel pour que l'aide humanitaire passe maintenant à Gaza".
Appel : https://ujfp.org/laissez-passer-laide-maintenant/
Appel sur le site de l'UJFP : https://ujfp.org/sauver-la-population-de-gaza-une-urgence-absolue/