Une personne sur 10 tuée ou blessée. Halte au génocide à Gaza ! Manifestation samedi 6 septembre à 14h à République
En moins de 2 ans, la guerre à Gaza a fait officiellement 65 000 morts (20 000 enfants), mais ce sont probablement 100 000 personnes qui sont mortes. 160 000 ont été blessé.es / mutilé.es.
10% des palestinien.nes de Gaza ont été tué.es ou blessé.es/mutilé.es, une personne sur 10.
70% sont des enfants, des femmes ou des personnes âgées.
A l’échelle de la France (68 millions d’habitant.es) 10% c’est comme si 6,8 millions de personnes avaient été tuées ou blessées en moins de deux ans.
Depuis le début cette guerre s’accompagne de crimes sans fin : bombardements incessants de zones civiles densément peuplées, déplacements forcés de la population, destruction systématique des habitations, des écoles, des infrastructures notamment de santé (Gaza n’est plus qu’un champ de ruines), aide humanitaire empêchée, plusieurs milliers de travailleurs humanitaires ou de journalistes assassinés, arrestations massives par l’armée avec mise au secret et actes de torture…
Désormais, aux morts sous les bombes israéliennes s’ajoute aussi celles et ceux qui meurent de faim.Depuis la rupture d’un premier cessez-le-feu par Israël il y a 6 mois, Gaza est soumise à un blocus quasi total (nourriture, d’eau, de médicaments, …). Chaque jour des dizaines de palestiniens qui essayent de récupérer des colis aux rares points de distribution contrôlés par Israël meurent sous les tirs de l’armée. D’autres meurent de « malnutrition ».
Le 22 août dernier l’ONU a déclaré l’état de famine à Gaza. Son secrétaire général dénonce des « horreurs sans fin »…
Dès janvier 2024 la Cour internationale de justice (CIJ) avait alerté concernant un risque de génocide.
Depuis, ce sont Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies et de nombreuses ONG internationales (Amnesty International, Human Rights Watch, Médecins sans frontières…) qui dénoncent un génocide en cours.
Cet été deux ONG israéliennes (B’Tselem et PHRI (Médecins pour les droits humains)) ont elles aussi accuser Israël de commettre un génocide à Gaza.
La guerre en Palestine n’a pas commencé le 7 octobre 2023 après le massacre commis par le Hamas (près de 1200 morts dont plus 800 civils, il resterait actuellement 22 otages israéliens vivants).
Elle fait suite à un processus de plus de 70 ans de colonisation et d’expulsion, de privation des droits pour les palestinien·nes
Ces dernières années les arrestations, les attaques et expulsions violentes de familles palestiniennes, la colonisation dans les territoires occupés (Jérusalem Est et Cisjordanie) n’ont fait que s’amplifier. Depuis près de 18 ans Gaza est sous blocus, presque personne ne peut en sortir !
Il n’y aura aucune paix durable pour les peuples de la région sans justice, sans respect du droit international, celui du droit du peuple palestinien à un Etat souverain.
Avec les syndicats de la FSU, le SUPAP-FSU dénonce l’amalgame entre la critique légitime de la guerre coloniale du gouvernement israélien et l’antisémitisme. Cet amalgame vise à faire taire la solidarité avec le peuple palestinien.
Avec de nombreux syndicats, associations et partis de gauche du « Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes », le SUPAP-FSU demande un cessez le feu immédiat dans tous les territoires palestiniens et la levée du blocus de la bande de Gaza.
Les pays occidentaux doivent cesser de livrer des armes au gouvernement israélien d’extrême-droite.
Le gouvernement français et les pays de l’Union européenne doivent reconnaître l’Etat palestinien mais aussi prendre des sanctions économiques tant que le droit humanitaire et le droit international ne sont pas respectés.
Alors que pendant des mois sur les murs de l’Hôtel de Ville la municipalité parisienne a affiché la demande de libération des otages israéliens, l’exécutif doit aussi témoigner de sa solidarité avec la population de Gaza et ses terribles souffrances.
Samedi 6 septembre à 14h à République