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Publié par SUPAP-FSU

L’an dernier la mobilisation avait contraint le gouvernement à reculer sur les 2 jours de carence supplémentaires mais pas sur la baisse à 90% de la rémunération des congés maladie à partir du 2e jour, baisse effective depuis le 1er mars 2025.

La Ville de Paris n’était pas en capacité de mettre à jour immédiatement ses systèmes de paie.

Nous avions demandé qu’à la mise en œuvre effective de cette mesure antisociale, les retraits soient échelonnés sur plusieurs mois pour que des agent.es ne subissent pas une lourde perte de revenu.

Après 8 mois d’attente, l’administration vient de nous informer hier que les retraits sur salaire seraient effectifs sur la paie d’octobre, dans 8 jours donc !

  • Pour les arrêts compris entre le 1er mars et le 30 septembre, selon la part que représente le trop-perçu sur le revenu net, les retenues se feront en une fois (paie d’octobre), en 2 ou 3 fois ou sur une période plus longue en cas de « situation complexe et après examen individualisé » ;
  • A partir du 1er octobre, la retenue de 10% s’applique automatiquement pour chaque jour d’arrêt de travail.

Le SUPAP-FSU demande :

- Des moyens supplémentaires pour soutenir les UGD qui pourraient être fortement sollicitées par les personnels victimes de ces retenues sur salaire et qui n’en avaient pas été informés) ;

- Un.e référent.e pour chaque direction ou services déconcentrés des grosses directions (1 par CASPE pour DASCO/DFPE), référent.es joignables et vers qui les UGD pourraient renvoyer les collègues qui ont besoin d’explications, d’accompagnements individualisés par rapport à des situations sociales complexes).

Le SUPAP-FSU demande de nouveau que les millions d’euros que ces dispositions vont rapporter à la Ville soit pris en compte dans le cadre de l’accord de prévoyance pour compenser ces mesures.

Le SUPAP-FSU dénonce le projet de budget de Lecornu avec de nouvelles mesures de destruction de la sécurité sociale (moins 13 milliards sur la sécu, moins 7,1 milliards sur la santé, déremboursement des médicaments, des consultations médicales et des frais dentaires, taxe de 1 milliard sur les mutuelles, limitation de la durée des arrêts maladie, patients atteints de maladies chroniques qui seraient désormais imposés…).

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