Audience Bibliothèques : effectifs où en est-on ?

Une audience Bibliothèques a eu lieu vendredi 1^er avril. Elle a essentiellement porté sur la question des effectifs.

Il y a actuellement environ 80 postes vacants dont une quinzaine de A (conservateurs ou bibliothécaires), une quinzaine de B+ (ASBM S ou E), une dizaine de B (ASBM N) et une quarantaine de C (AASM).

Les infos de l’administration :

- Concours ASBM : tous les lauréats de liste principale ont pris leur poste, ceux de la liste complémentaire devraient pouvoir prendre leur poste : 10 en octobre 2022 et 10 en janvier 2023

- Passerelle AASM : 9 collègues dont 8 venant de la DASCO prendront leur poste en juin 2022

- Recrutement sans concours de juin 2022 (63 postes AASM) : affectation en 3 fois

- 21 collègues affectés en septembre 2022

- 21 collègues affectés en novembre 2022

- 21 collègues affectés en février 2023

+ 7 collègues affectés par voie dérogatoire au 1^er avril 2023

- Passerelle ASBM : ouverte pour 5 collègues maximum qui seront affectés en février 2023

Peut-être, pouvons-nous espérer… une amélioration de la situation dans le réseau.

Nos mobilisations de l’an dernier y ont largement contribué !

Cependant, pour l’heure la situation reste tendue dans de nombreux établissements.

Et de nombreux départs en retraite ou en détachement devraient avoir lieu cet été et à la rentrée de Septembre.

Nous avons interpellé l’administration sur plusieurs points :

- La nécessité de dresser la liste des établissements qui toutes absences cumulées (postes vacants, arrêts de travail prolongés,…) ont plus de 30% de leur effectif en moins, de leur donner la priorité en terme d’affectations et de proposer aux équipes une réduction des missions (horaires, action culturelle,..)

- La nécessité de ne pas oublier les catégories A dans les recrutements

9 postes de A (4 bibliothécaires, 5 conservateurs) ont été demandés par l’administration dans le cadre des prochains concours de catégorie A. C’est bien, mais encore insuffisant.

Alors que l’augmentation du temps de travail réduit encore plus l’attractivité de postes souvent moins bien rémunérés que dans d’autres collectivités territoriales, de plus en plus de collègues B et payés comme tels doivent assumer ponctuellement ou durablement la direction d’établissements. L’administration dit qu’elle travaille en ce moment à « donner plus de visibilité » aux fiches de postes publiées. Mais si l’on veut réellement se donner les moyens de recruter à l’extérieur, l’attractivité des postes (toutes catégories confondues) doit être améliorée (nouvelles sujétions pour réduire notre temps de travail, primes...). Le problème de la charge mentale des encadrant-es en constante augmentation, a également été soulevé.

Sur la question des critères retenus pour prioriser les affectations :

pour savoir si un établissement doit être considéré comme prioritaire pour les recrutements, l’administration dit se baser sur des critères tels que la fréquentation, la situation en quartier prioritaire, la cartographie des présences réelles (merci Chronotime ! ), etc… mais semble se méfier du « ressenti » des directions et des équipes.

Sur la question de réduction des missions et des horaires d’ouverture en cas de sous-effectifs importants :

la réponse du BBL peut se résumer à : « avec notre connaissance du réseau, nous avons des éléments de comparaison et nous savons si un aménagement est nécessaire, ou si une simple modification dans la façon de concevoir les plannings peut suffire à résorber les difficultés ».

Question « management inclusif », on peut mieux faire…

Prenons soin de nous et des autres

L’équipe du SUPAP-FSU de la DAC

#DAC